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Appels pour la réouverture du complexe Mohammed V

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Kiosque360. Les Ultras Winners fustigent la longue fermeture du complexe Mohammed V ainsi que la lenteur des travaux de rénovation. Ils menacent de descendre dans la rue si ce stade n’est pas ouvert.

Les ultras Winners n’en peuvent plus de la fermeture du complexe sportif Mohammed V. Cette fermeture est devenue une fâcheuse habitude, puisqu’elle intervient toujours en deuxième partie de la saison sportive.

En tout cas, pour montrer leur mécontentement, les supporters du Wydad de Casablanca ont soulevé une banderole satirique lors du dernier match de leur équipe face au Chabab Rif d'Al Hoceima, qu’ils ont remporté d’ailleurs avec un large score de 6-1. Le message avait pour sens que les travaux de rénovation ont commencé depuis bien longtemps alors que leur achèvement est incertain, rapporte le quotidien arabophone Al Massae dans son édition du jeudi 4 avril.

En plus de ce message, les ultras Winners ont publié un communiqué mardi dernier dans lequel ils fustigent la gestion calamiteuse dont souffre la rénovation d’un monument sportif national.

Les Winners expliquent que les travaux de rénovation démarrent sans réellement fixer une date de livraison, et le pire c’est que ces irrégularités interviennent sans aucune réaction du Conseil de la ville de Casablanca. Et d’ajouter que des millions de dirhams sont dilapidés, sans réel impact sur les infrastructures du complexe. D’ailleurs, ce même stade souffre toujours de l’absence du minimum syndical en matière d’équipements sanitaires et de propreté.

Les Winners trouvent que dans toute cette histoire, c’est leur club qui est le plus grand perdant. Toujours en lice pour remporter la Ligue des champions africaine, les rouges sont obligés de se déplacer à l’extérieur de Casablanca même pour les matchs où ils sont censés accueillir.

Dans leur communiqué, les Winners appellent donc à rouvrir d’urgence les portes du stade Mohammed V et si tel n’est pas le cas, les Winners hausseront le ton et peuvent même aller jusqu’à sortir protester dans la rue.

Par Ismail El Fassi

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