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Au Raja, les clignotants passent au vert

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Kiosque360. Des titres africains, des revenus pour doper les caisses, le Raja retrouve progressivement son état normal. Prudent, le club compte gérer les prochaines étapes avec plus de sens de responsabilité pour éviter la rechute. Les détails.

Le moral est de retour au Raja, et le président Jawad Ziyat s’est montré satisfait d’une saison couronnée par le titre de la Supercoupe d’Afrique et la Coupe de la CAF. Sur le plan financier, le club a également montré des signes d’amélioration, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia du 5 avril.

Il en ressort que l’endettement du club a reculé sensiblement grâce aux revenus des titres continentaux, ainsi que l’amélioration des revenus publicitaires qui ont augmenté de plus de 50%, même si le nombre des publicités sur le maillot vert est passé de 6 à 8 seulement.

Le club n’est pas pour autant sorti de la crise qu’il traverse, mais les récentes victoires ont permis de rehausser sa valeur marchande et en font actuellement une des marques les plus bancables du championnat.

Jawad Ziyat, qui vient de présenter le nouveau maillot de son équipe, a avancé que le Raja devra tourner avec un budget annuel de 80 MDH pour faire face à ses dépenses. En vue de réaliser cet objectif, il mise sur 30 MDH de revenus publicitaires et 15 MDH provenant de la billetterie, à condition de disputer ses matchs à Casablanca au Complexe Mohammed V.

«La fermeture de ce stade nous a causé d’énormes pertes. Les travaux devaient finir l’été dernier, au lieu de cela, la ville a décrété sa fermeture sans nous consulter et en pleine saison», s’est insurgé Ziyat.

Pour le reste des revenus, le Raja spécule aussi sur des entrées de 11 MDH, répartis entre les cotisations des adhérents, les frais d’inscription de l’école du club, ainsi que les revenus des droits télé.

Ziyat a également prôné la prudence lors du prochain mercato et préconisé de ne pas s’aventurer dans les achats de nouveaux joueurs tant que les finances du club ne le permettent pas encore.

Par Ismail El Fassi

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