La tension entre les joueurs de la Botola D1 et D2 et les clubs est à son comble. En cause, les joueurs réclament leurs salaires dans une conjoncture où ces clubs sont en pleine crise économique, rapporte le quotidien Al Ahdath al Maghribia du mercredi 13 octobre.
Du côté de l’Olympique club de Safi, les choses semblent prendre une issue plus paisible après que les joueurs ont décidé de lever la grève des entraînements menée depuis dimanche dernier par les joueurs.
Pour déminer la situation, le club abdi a versé une partie des salaires et primes des joueurs ce qui a calmé ces derniers. Un effort consenti dans la douleur, même si les finances du club sont dans les abysses en raison de la rareté de l’argent des sponsors, des autorités locales ainsi que la disparition des ressources provenant de la billetterie.
Même topo du côté du Chabab Mohammedia et son président Hicham Ait Menna, qui a joué le rôle du pompier quand les joueurs ont refusé de s’entraîner le jeudi 7 octobre.
Pour débloquer la situation, Ait Menna a payé aux joueurs les salaires et les primes de signature, pour mettre fin à la tension au sein du club. Cependant, les choses sont plus compliquées du côté du Mouloudia d’oujda.
En effet, les joueurs ont boycotté les entraînements et joué la carte de l’escalade avec la direction du club. Finalement, il a fallu l’intervention des membres du comité du club pour débloquer la situation et faire revenir les joueurs aux entraînements.
Toujours selon Al Ahdath, la crise couve également à l’Ittihad de Tanger et touche également des clubs de D2 comme l’Ittihad Khemisset.