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Botola: le logiciel de la programmation ne peut rien contre les couacs

La transparence des compétitions sportives est désormais encadrée par une loi au Maroc. © Copyright : DR
Kiosque360. Le logiciel utilisé par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) pour mettre en place le calendrier de la Botola a montré ses limites. Cette technologie ne peut pas se substituer à l’humain lorsque des éléments extérieurs viennent constamment chambouler la programmation.

Alors que certains s’attendaient à ce que les éternels problèmes liés à la programmation des matchs de football au Maroc prennent magiquement fin avec l’introduction par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) d’un logiciel censé mettre en place un calendrier parfait, force est de constater qu’il n’en est rien. Puisque cette technologie ne pourra jamais se substituer à l’humain lorsque la programmation est constamment chamboulée par des éléments externes et hors de contrôle, explique l’éditorialiste sportif du journal Assabah du mardi 19 octobre.

Il est vrai que ce logiciel arrive, grâce à un algorithme, à prévoir un calendrier qui évite l’enchevêtrement des matchs et assure une égalité des chances entre les clubs. Mais le positif s’arrête là. Car le logiciel a un très gros défaut: il est complètement dépendant des données qui lui sont livrées par les humains. Et dans le cas du Maroc, ces données prêtent souvent à confusion.

Les dates FIFA, les rassemblements de l’équipe nationale A prime, les participations des clubs marocains aux compétitions continentales, le manque de stades adéquats chez certains clubs, le retard pris dans le démarrage de la saison de la Botola sont autant d’éléments qui ôtent au logiciel toute efficacité.

Ceci démontre que n’importe quel nouveau logiciel ne peut définitivement pas éliminer le sempiternel problème de la programmation. Ce que les responsables peuvent faire en revanche c’est de prendre des décisions intelligentes et courageuses au lieu de colmater les brèches.

Ils doivent également impliquer la Confédération africaine de football (CAF) dans cette problématique, estime l’éditorialiste d’Assabah, qui s’étonne que deux mois après le démarrage de la saison, aucun match de Coupe du trône n’ait encore eu lieu. "Comment se fait-il que les clubs enchaînent cinq matchs en l’espace de vingt jours avant de s’arrêter pendant les 20 jours suivants?", interroge-t-il.

Par Ismail El Fassi

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