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Botola Pro: vers une troisième année à huis clos

Une phase du match aller entre le Rapide Club d'Oued Zem et le Wydad de Casablanca, soldé par la victoire des Rouges (0-1). © Copyright : DR
Kiosque360. Pour la troisième saison consécutive, la Botola démarrera sans supporters dans les gradins. Un nouveau coup dur pour les finances des clubs, mais une mesure dictée par le souci d’endiguer la propagation de la pandémie du Coronavirus.

Au regard de l’évolution de la situation sanitaire dans le royaume et la nouvelle flambée des cas d’atteinte au Covid, le huis clos sera décidé pour la troisième saison d’affilée dans les stades accueillant les matchs de la Botola, révèle le quotidien Assabah du mercredi 25 août. 

Malgré la pression des clubs et des groupes de supporters pour obtenir l’accès aux stades aux personnes vaccinées dès le début de la Botola, fixé au 12 septembre, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) s’est accrochée au huis clos après consultation du ministère de l’Intérieur.

Cette décision constitue une véritable catastrophe pour les clubs qui souffrent depuis deux saisons en raison de leur dépendance à la billetterie, au point de perdre plus que 50 % de leurs revenus.

On rappelle que le nombre de cas d’infection au Covid connaît une augmentation spectaculaire depuis quelques semaines, au point de pousser le gouvernement à prendre plusieurs décisions pour endiguer la pandémie, à commencer par l’obligation pour les joueurs de justifier d’un pass sanitaire pour pouvoir jouer.

De son côté, la FRMF a décidé d’imposer de nouvelles mesures draconiennes pour éviter la recrudescence des cas d’infection dans les clubs et éviter les problèmes de programmation des matchs à l’instar de la saison dernière.

Parmi ces mesures, l’obligation pour les joueurs inscrits dans les listes de la fédération de rejoindre le camp de son club plusieurs jours avant les rencontres programmées. Au moment où la tendance dans le football mondial se dirige vers plus d’assouplissement de l’accès aux stades, la FRMF serre la vis pour éviter l’apparition de clusters, le tout en concertation avec le ministère de la Santé. 

Par Ismail El Fassi

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