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CAF. Ahmad Ahmad à le360sport: "Je veux incarner un nouveau mode de gouvernance"

Ahmad Ahmad, nouveau président de la CAF (2017). © Copyright : DR
À la surprise générale, Ahmad Ahmad a délogé Issa Hayatou du trône de la CAF, qu'il occupe depuis près de 30 ans. Le nouveau président de la Confédération africaine de football a confié à Le360sport les grandes lignes de son nouveau projet et le mode de gouvernance qu’il compte instaurer.

Ahmad Ahmad vient de réussir l’exploit de déloger Issa Hayatou. En battant le vétéran camerounais (34-20) aux élections du nouveau président de la CAF, ce matin à Addis-Abeba, le candidat malgache vient de prouver que la lutte finit par payer.

C’est donc en véritable outsider qu’Ahmad Ahmad s’est présenté à ces élections, très confiant quant au résultat des urnes. Au sujet de son bras de fer avec Issa Hayatou, il afichait une confiance absolue sur sa victoire: "je savais que si le scrutin se passait dans des conditions normales, je sortirai vainqueur » a-t-il déclaré à le360sport. Confiant, il dit incarner un nouveau mode de gouvernance qu’il veut véritablement faire valoir dès sa prise de pouvoir.


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Pour le nouveau président de la CAF, le temps des décisions autocratiques est révolu. La participation des nations membres de la CAF dans toutes les décisions est une des conditions de réussite de son projet. À ce sujet, sa position semble claire, son pays et bien d’autres ont souffert du manque de transparence de la CAF lors de ces dernières années. « Je veux être mettre en place une gestion moderne, dynamique et surtout transparente » a-t-il confié. Qui dit gestion moderne, dit football moderne et nouveau dirigeants qui portent de nouvelles idées.


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Pour Ahmad Ahmad, la gestion de Issa Hayatou et les siens est dépassée et il le fait fait savoir, avec des mots clairs.

« J’ai du respect pour lui (Hayatou) et pour tout ce qu’il a accompli pour le football. Mais après sept mandats, il est temps pour lui de passer à autre chose. Il n’a plus rien à proposer pas même un semblant de programme ! Au delà du règne sans fin, c’est plutôt une fin de règne que les acteurs du football africains ressentent. Mais je le répète, il n’y a rien de personnel contre Issa Hayatou. Entre lui et moi, ce sont d’abord des divergences sur la manière de gouverner le football africain » a déclaré le nouvel homme fort du football africain.


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Le règne de Hayatou est terminé, mais la tâche sera difficile pour son successeur. La Confédération africaine de football n’est pas un long fleuve tranquille.

Par Nassim Elkerf

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