Ahmad Ahmad, président de la Confédération africaine de football (CAF) depuis mars 2017, a annoncé ce mercredi 28 octobre qu’il se présentait à sa propre succession à la tête de l’instance.
Dans la foulée, il a accordé une interview à Jeune Afrique concernant ses ambitions, se montrant confiant à environ 5 mois des élections qui doivent se tenir à Rabat.
Interrogé sur ses éventuels concurrents, Ahmad se veut clair: "je ne pense pas que qui que ce soit se présente contre moi, parce que j’ai le soutien de 46 fédérations, sur les 54 affiliées à la CAF. Mes éventuels compétiteurs savent que la majorité des électeurs voteront en ma faveur".
Quant à la probabilité de briguer un troisième mandat, Ahmad répond fermement non: "si je fais un deuxième mandat, j’aurai alors 65 ans à la fin de celui-ci. À cet âge-là, j’aspirerai à rester à Mahajanga, chez moi à Madagascar, et à faire autre chose. J’avais dit que si on me sollicitait pour un deuxième mandat, je le ferai. Mais après, je laisserai la place à quelqu’un d’autre".