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Carlos Soler, milieu espagnol et coéquipier d’Achraf Hakimi au PSG: «Le Maroc a fait une phase de groupes magnifique»

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Star à Valence puis remplaçant au Paris Saint-Germain, Carlos Soler a craint pour sa présence au Mondial-2022, mais dans un entretien accordé à l'AFP, il affirme avoir "toujours cru" en lui et dit se sentir "important" avec l'Espagne. Il évoque aussi le parcours des Lions de l'Atlas et sa relation avec Achraf Hakimi.

L'attaquant, buteur quand il est rentré une demi-heure contre le Costa Rica (7-0), affronte le Maroc de son coéquipier Achraf Hakimi mardi (16h00) en huitièmes de finale, avec l'objectif de qualifier l'Espagne en quarts, pour la première fois depuis le sacre de 2010.

QUESTION : Vous avez pris un risque cet été en décidant de changer de club à trois mois du Mondial-2022 ?
REPONSE : "Oui, c'est une décision à laquelle j'ai beaucoup réfléchi. Ce n'est pas facile de quitter ma maison, là où j'ai passé toute ma vie. Mais j'ai voulu partir, franchir un cap et aller vers un immense club, l'un des plus grands d'Europe, et me bagarrer pour jouer le plus possible et gagner des titres. Je suis heureux maintenant. J'ai connu un petit moment d'apprentissage, mais ce dernier mois, j'ai pu jouer plus, j'ai aidé l'équipe... Ça a été mieux."

Q: Avez-vous eu peur de manquer le Mondial ?
R:
"Non. Enfin... c'est forcément quelque chose qui te passe par la tête. C'est inévitable. Les gens m'en parlaient, mes proches me posaient des questions là-dessus. Mais moi, j'ai toujours cru en moi. Je savais que jusque-là, j'avais fait du bon travail en sélection, et que ça allait continuer. Au final, c'est ça qui est important : avoir confiance en soi, se sentir important. Et je me sens important en sélection."

Q: Aviez-vous discuté avec Luis Enrique avant de changer de club ?
R:
"J'ai discuté avec lui pour lui dire que je partais au Paris Saint-Germain. Et avant, lors de la fenêtre internationale de juin, j'en avais discuté avec lui, parce que j'avais des doutes. C'est une personne qui connaît le football, qui a beaucoup d'expérience... Donc j'avais demandé à lui parler pour qu'il me demande ses impressions, oui."

Q: Quelle relation entretenez-vous avec lui ?
R:
"C'est l'un des meilleurs entraîneurs que j'aie jamais eus. Il arrive toujours à te convaincre. Et pas parce que c'est Luis Enrique, mais parce qu'il te donne des arguments. La manière dont il t'explique les choses, sa manière de gérer la place qu'il doit occuper... Il te convainc. Il a ses trucs. Aujourd'hui, par exemple, on s'est entraîné avec les talkies-walkies dans le dos (une innovation introduite par Luis Enrique pour mieux transmettre ses consignes, NDLR). Et puis, s'il pense que c'est nécessaire, il va nous prendre à part, pour avoir une discussion seul à seul. S'il voit quelque chose, il te le dira. Mais c'est toujours pour t'aider, jamais pour te détruire. Il sait très bien que tout ce que l'on veut, c'est aider l'équipe. Et que si quelque chose ne s'est pas passé comme prévu, c'est certainement pas parce que tu n'avais pas envie de bien faire, mais parce que le message n'est pas bien arrivé à toi, ou on ne te l'a pas bien transmis, ou tu ne l'as pas bien compris."

Q: Avez-vous discuté avec votre coéquipier marocain du Paris SG Achraf Hakimi avant les huitièmes de finale ?
R:
"Avant le Mondial, on plaisantait sur ça. On se disait : +On se recroise en huitièmes !+. Et voilà, c'est arrivé. Mais depuis, on ne s'est pas parlé, non. Le Maroc a fait une phase de groupes magnifique, ils sont sortis premiers. Hakimi, Ziyech, En-Nesyri, Bono... Ils ont beaucoup de très bons joueurs, et collectivement ils sont aussi très forts. On s'attend à un match très dur. Ils vont sans doute nous attendre derrière, donc on devra se dépenser physiquement, vite bouger le ballon d'un côté à l'autre, et être plus verticaux quand on le pourra."

Par Le360 (avec AFP)

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