Les représentants des grands clubs de la Botola siègent au Comité directeur de la FRMF, malgré les graves dysfonctionnements dont souffrent ces clubs. C’est le constat alarmant du quotidien Assabah du 17 juillet, alors que les clubs déposeront leur dossier pour examen à la fédération dans quelques jours.
C’est le cas de l’Ittihad de Tanger, représenté à la fédération par Idriss Hanifa. Le club de la ville du détroit n’arrive pas à atteindre le point de l’équilibre financier et traîne plusieurs contentieux avec certains de ses anciens joueurs comme Oussama Gharib et Mohammed Hamami, qui ont fait appel à des huissiers de justice pour réclamer leur dû.
Pire, ces joueurs ont découvert de nouvelles clauses qui ont été rajoutées à leurs contrats sans leur autorisation, ce qui pourrait être considéré juridiquement comme une forme de faux et d’usage de faux.
Abdellatif Al Mouqtarid, qui représente le Difaa El Jadida au sein de la fédération en sa qualité de vice-président du club doukkali, n’a pas tenu ses engagements envers certains joueurs comme Mohamed Ali Bamaamer ou le capitaine Youssef Agerdoum qui attend toujours un chèque de 1,6 MDH. C’est le cas également de Tariq Astati qui a été écarté de la liste finale des joueurs du club, et qui a sollicité les services d’un huissier de justice pour attester de sa présence aux entraînements et éviter ainsi le licenciement.
Le vice-président de la Ligue nationale de football professionnel, Fouad El Ouarzazi, est également épinglé pour sa gestion catastrophique, ce qui a causé la relégation du Kawkab de Marrakech en 2e division.
Assabah s’interroge sur la capacité de ces responsables à siéger dans la commission de surveillance des clubs au sein de la fédération pour être juge et partie, bénéficiant ainsi de l’indulgence de la fédération qui semble cautionner leur mauvaise gestion.