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CHAN 2018: quelles conséquences sur la Botola… et le Maroc?

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Kiosque360. Le Maroc sera l’hôte du Championnat d’Afrique des nations, du 13 janvier au 4 février prochains. Cette manifestation servira, en cas de réussite, à booster la candidature marocaine pour l’organisation du Mondial 2026. En attendant, le CHAN a déjà charrié bon nombre de désagréments, réels ou supposés.

Quand il aura baissé son rideau le 4 février prochain, le CHAN, après avoir passé tous ses résultats par pertes et profits, sera certainement tout bénef pour le Maroc. Sauf que pour ses préparatifs, on lui attribue déjà nombre de désagréments comme la fermeture des stades, la déprogrammation et l’affaiblissement de la Botola. Ce sont en effet ces trois tares que recense Assabah dans son édition du week-end des 25-26 novembre.

Selon le journal, la FRMF a ainsi privé, en plus des trois clubs casablancais (WAC, Raja, Racing), l’Ittihad de Tanger, le Hassania d’Agadir et le Kawkab de Marrakech des stades où ils évoluaient à domicile. Et ce, pour les besoins de la réfection des quatre stades de Casablanca, Tanger, Marrakech et Agadir, soit les villes retenues pour abriter les quatre groupes des 16 équipes africaines qui disputeront le CHAN 2018. Les sept clubs précités sont donc condamnés à transhumer loin de leurs bases, avec tout ce que cela suppose comme pertes en matière de recettes (absence du public, location des stades d’accueil, transports hôtels…).

A cela s’ajoute le fait que la Botola va connaître un break d’au moins six semaines, pour permettre aux joueurs locaux sélectionnés de rejoindre l’équipe nationale à temps, avant le démarrage du CHAN. Or, avec les nombreux matchs en retard qu’elle traîne déjà, en plus de ceux à venir, sans parler de l’arrêt programmé de la Botola en début mai prochain à cause de la Coupe du Monde, on voit mal comment la FRMF va gérer cet embouteillage de matchs en perspective.

Mais la troisième tare recensée par Assabah n’en est pas réellement une. En effet le journal estime que la CHAN va entraîner nombre de dépenses pour ses préparatifs et son organisation. Mais cela est tout à fait normal, car aucun pays n’organise gratis une compétition, surtout quand elle est d’envergure continentale et qu’elle constitue un test pour prétendre à l’organisation de la grand-messe mondiale.

Ce qui fait dire que si le Maroc réussit une bonne organisation de ce CHAN 2018, un CHAN obtenu dans l’urgence après la mise à l’écart du Kenya par la CAF, voire remporterait le trophée continental, il pourra en tirer de très importants dividendes, et surtout mieux peaufiner son dossier pour la candidature à la Coupe du monde 2026, face aux mastodontes nord-américains..

Par Mohammed Ould Boah

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