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Comment l’Algérien Kheïreddine Zetchi a voulu duper la FIFA

Khaireddine Zetchi, président de la Fédération algérienne de football. © Copyright : DR
La candidature de Kheïreddine Zetchi au poste de membre du Conseil de la FIFA a été rejetée par la Commission de contrôle de l’instance. Le président de la Fédération algérienne, inéligible à une telle postulation, voulait tromper l’instance dirigeante du ballon rond mondial. Explications. 

Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheïreddine Zetchi, qui désirait de siéger au Conseil de la fédération internationale de football (FIFA), a vu son rêve s’évaporer après la décision la Commission de contrôle de l’instance basée à Zurich. 
 
En effet, suite à la réunion de ladite commission, ce mardi 26 janvier, il a été décidé de rejeter la candidature de l’Algérien, ainsi que celles de l’ancien président de la CAF, Ahmad Ahmad, et l’actuel président par intérim, Constant Omari. 
Dans un courrier adressé à l’administration de la CAF, le patron de la Commission de Contrôle de la FIFA, Mukul Mudgal, indique que le dossier du Congolais ne peut être approuvé en raison «d’une enquête formelle en cours par la commission d'éthique de la FIFA». La même correspondance explique qu’Ahmad Ahmad, déjà suspendu par la FIFA, est également inéligible. 
 
Mais le plus étonnant est la raison du refus du dossier du patron du foot algérien. Toujours selon Mukul Mudgal, Kheïreddine Zetchi, a omis de «signaler des sanctions imposées par la CAF et la Ligue de football professionnel d’Algérie».

À lire aussi: Candidat au conseil de la FIFA, l’Algérien Zetchi ne fait même pas l’unanimité dans son pays
 
En effet, l’ancien président du club algérien Paradou AC, avait écopé, en 2016, de trois mois de suspension suite à ses déclarations jugées offensantes à l’égard du président de la Ligue de football professionnel (LFP) de l’époque, Mahfoud Kerbadj et de l’arbitrage algérien.
 
Il a également été sanctionné par la CAF en 2018 pour s’être attaqué au président de l’instance, Ahmad Ahmad, et l’ancien SG Amr Fahmy.
 
À en croire les sources du média saoudien Kooora, des proches de Zetchi crient à un complot interne. Ainsi, les opposants du président de la FAF en Algérie auraient avisé la FIFA desdites sanctions, alors que Zetchi avait volontairement évité de les mentionner dans son dossier, sachant au préalable qu’elles allaient lui causer problème dans sa candidature. 
 
Selon des sources de Le360 Sports, Mohamed Raouraoua, ancien président de la FAF, serait derrière cette affaire. Réputé être un grand ami de Hany Abo Rida, président de la Fédération égyptienne et également candidat au conseil de la FIFA, l’ex-dirigeant aurait informé l’Égyptien qui, à son tour, a alerté la FIFA. 

Au lendemain de cette décision, Zetchi a expliqué dans une vidéo publiée sur la chaîne Youtube de la Fédération algérienne de football, qu’il avait rempli le formulaire de «bonne foi».  
 
Le patron de la FAF a surtout voulu duper l’instance dirigeante du football mondial, mais comme dit l’adage: à malin, malin et demi. ​

Par Adil Azeroual

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