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Coupe du trône, un autre sacre pour Fouzi Lekjaa

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Kiosque360. Fouzi Lekjâa, l’homme fort de la FRMF, est derrière le sacre en Coupe du trône de la Renaissance sportive de Berkane, club dont il est le président, mais également de la bonne forme du football national

Si aujourd’hui Fouzi Lekjâa est celui que tout le monde connait en tant qu’homme fort de la Fédération royale marocaine de football, ce dirigeant sportif a fait ses débuts dans les divisions inférieures de la Botola.

Il a commencé par mener son club de la Renaissance sportive de Berkane, en l’espace de 3 ans, vers la première division du championnat national. Ce qui lui a valu une carrière qui l'a amené à la tête de la FRMF. L’homme avait hérité d’une situation délicate avec de piètres résultats sportifs et des problèmes de gestion.

En quelques années passées à la tête de l’instance footballistique marocaine, Lekjâa a renversé la donne, rappelle le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du jeudi 22 novembre.

Le quotidien arabophone ajoute qu’il s’agit aussi de la troisième fois au Maroc qu’un président en exercice de la FRMF voit son club remporter la coupe du trône. En effet Lekjâa a remporté le sacre national en sa qualité de président de la RSB pour la saison sportive 2017/2018. La RSB a pu se défaire du Widad de Fès en finale grâce aux tirs au but après un score de 2-2 à la fin du temps règlementaire du match.

Pour rappel, il s’agit de la deuxième fois que la RSB arrive en finale de coupe du trône sous la direction de Fouzi Lekjâa. La première fois remonte à 2014. A l’époque les Berkanis avait perdu face au FUS de Rabat.

Les deux autres présidents de la FRMF qui ont vu leur club remporter le sacre national sont Ali Fassi Fihri en tant que président du FUS de Rabat et le général à la retraite Housni Benslimane en tant que président de l’AS FAR.

Au niveau de la FRMF, Fouzi Lekjâa a axé ses efforts sur le volet formation, que ce soit la formation des cadres nationaux ou au sein des clubs. En même temps, rappelle le journal, il a porté son intérêt sur les équipes nationales, sans oublier l’arbitrage et le projet de transformation des clubs en sociétés sportives pour rehausser le niveau du football national.

 

Par Ismail El Fassi

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