Le Wydad de Casablanca a remporté une première bataille contre la CAF et l’Espérance de Tunis, mercredi dernier à Paris. L’équipe marocaine déclarée perdante lors de la finale retour de Ligue des Champions, disputée le 31 mai à Radès, a obtenu gain de cause après la décision de comité exécutif de l’instance panafricaine de faire rejouer le match sur terrain neutre après la CAN 2019.
“Les conditions de jeu et de sécurité n'étaient pas réunies lors du match retour de la finale de la Ligue de champions de la CAF, empêchant le match d'arriver à son terme. En conséquence, le match retour devra être rejoué sur un terrain en dehors du territoire tunisien”, a déclaré Hédi Hamel, conseiller du président Ahmad Ahmad, après la réunion du comité exécutif de l’instance.
“L’Espérance sportive de Tunis devra restituer au secrétariat général de la CAF le trophée et les médailles décernés dès notification officielle de la présente décision”, a-t-il poursuivi.
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Suite à cette annonce, les Tunisiens ont crié au scandale et décidé de saisir le TAS pour défendre leurs droits. De son côté, le camp marocain s’est réjoui de cette décision qui “n’est que justice rendue”, a déclaré à la MAP, le vice-président de la Fédération royale marocaine de football, Hamza El Hajoui, à Paris.
Mais les Rouges doivent-ils se contenter de cette “victoire” et risquer une mauvaise surprise du Tribunal arbitral du sport? Ou, au contraire, saisir également cette instance et réclamer une victoire sur tapis vert?
Pour prendre leur décision de faire rejouer le match, les membres du comité exécutif de la CAF se sont basés sur l’article 7 du règlement de la Ligue des champions. En effet, celui-ci stipule que “le service d’ordre du pays hôte doit assurer la sécurité de tous les membres de l’équipe visiteuse ainsi que celle des arbitres, du commissaire et du coordinateur général appelés à diriger le match. Le service d’ordre doit empêcher toute invasion du terrain et toute attaque contre les joueurs et/ou officiels, dans et en dehors du stade”.
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Une loi complètement bafouée à Radès puisque les joueurs du Wydad ont été agressés sur et en dehors du terrain, la pelouse a été envahie par des officiels, des supporters du club local et des membres de forces spéciales tunisiennes. Ahmad Ahmad a même reçu des menaces de la part du président de l’Espérance de Tunis, Hamdi Meddeb.
Cependant, le même article 7 dudit règlement mentionne que “si l’arbitre est obligé d’arrêter définitivement le match avant sa fin règlementaire à cause d’une invasion du terrain ou d’une agression contre l’équipe visiteuse, l’équipe hôte sera déclarée perdante et sera éliminée de la compétition, nonobstant les sanctions prévues par les règlements”.
Si la CAF applique son propre règlement, le Wydad doit être déclaré champion d’Afrique. Un titre qu’il devrait défendre, non sur terrain neutre après la CAN, mais à Lausanne au siège du TAS.
2 commentaires /
Galik dawla 😂 wa fde7nakoum, va raconter tes salades aux martiens, Imma les terriens ils se bidonnent encore avec votre histoire de var fake et vos militaires en Kalash sur le terrain de foot