Il faut dire qu'en dépit des efforts consentis par certains pays et par la confédération africaine, on reste loin du professionnalisme souhaité pour le football féminin. Faute de moyens, beaucoup de pays peinent à installer un tournoi local en bonne et due forme et encore moins à se permettre le luxe d'avoir une sélection nationale compétitive à l'échelle continentale.
Il reste donc, selon les participants et participantes à cette session, un long chemin à parcourir qui sans l'engagement de toutes parties concernées ne peut mener à une pratique organisée et ensuite à une professionnalisation avec des normes internationales.
"Depuis 2018, nous avons mis en place une stratégie pour le football féminin et son développement. Une formation pour les entraineurs, les formateurs de zones, le football féminin dans les écoles, l’augmentation des équipes participantes à la CAN, la création d’une champions League féminine et la création de compétitions permanentes. Nous avons proposé puis imposé les contrats et les licences pour les joueuses. Pour un meilleur niveau, les entraineurs doivent avoir une licence B alors qu’au départ c’était la licence C », a précisé Meskerem Groshime, Senior Manager du développement du football féminin à la CAF.