Le football féminin au niveau mondial connaît des heures sombres. Si l’année 2019 était l’une des meilleures grâce à la Coupe du monde et à l’engouement qu’elle avait suscité, 2020 semble être une année de retour en arrière. La pandémie a causé beaucoup de mal à cette discipline encore en construction. Pour mesurer l’impact, le syndicat des joueurs de football professionnels (FIFpro) a décidé de faire une étude en ce sens, comme nous l’explique le site d’informations suisse lematin.ch.
Le constat est alarmant, selon le média. Dans les 62 pays étudiés, la pandémie menace partout les avancées en matière d’égalité des sexes dans le football. "Un tiers des syndicats ayant participé à l’enquête souligne qu’aucune sportive ne disposait de contrat dans son pays, tandis que dans 40% des cas, elles n’étaient que quelques-unes à en avoir signé un", relaye le site d’informations.
De son côté, la pandémie a provoqué, dans 24% des cas, des résiliations et des modifications de contrats. Aussi, dans presque 50% des cas, les salaires ont été réduits ou suspendus. Le soutien logistique a été réduit dans 27% des championnats. "Des chiffres qui ne reflètent pas l’ampleur réelle de la détresse, puisqu’ils se basent sur les seules joueuses en possession d’un contrat, ce qui représente encore une exception", commente l’étude.
Concernant les équipes nationales, on apprend que plus de la moitié d’entre elles n’ont jamais pris contact avec leurs joueuses pendant la période de la crise. sanitaire. Les syndicats expliquent aussi que le sponsoring va beaucoup baisser, sachant que plus du quart des championnats n’ont jamais été concernés par le sponsoring, tant le soutien privé au footbalol féminin est infime dans leur pays.