Lors de la séance parlementaire de ce mardi, Fayçal Laaraichi, PDG de la SNRT et de la SOREAD-2M, a livré nombre d’explications au sujet de la non-diffusion de la CAN 2019 d’Egypte sur les chaînes nationales. Cette présentation a connu également la présence de Mohamed Laâraj, ministre de la Culture et de la communication.
Fayçal Laaraichi a ainsi expliqué que selon les deux contrats-programmes conclus entre la SNRT et le gouvernement, ce dernier se doit d’assurer le financement nécessaire pour la retransmission des manifestations internationales sur les chaînes nationales, rapporte le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du 27 juin.
Selon le patron de la SNRT, le coût de la retransmission des manifestations de grande ampleur ne rentre pas dans le cadre du budget annuel de la société, validé par son Conseil d’administration. Il ajoute que par rapport à la CAN 2019, la SNRT n’a pas reçu le budget nécessaire pour l’achat des droits de retransmission. De plus, il était impossible pour son Conseil d’administration de prévoir à l’avance cette charge pour deux raisons principales. D’abord, la qualification de l’équipe nationale n’était pas encore acquise. Ensuite, la SNRT n’avait pas connaissance du coût des droits retransmissions de la CAN 2019.
De son côté le quotidien arabophone Al Akhbar du 27 juin ajoute que la SNRT a, malgré tout, essayé d’acquérir les droits de retransmission de la compétition africaine. Toutefois, la société s’est heurtée au prix exorbitant exigé par le détenteur des droits dans la région MENA, en l’occurrence beIN Sport.
Le groupe qatari a en effet demandé quelque 120 millions de dirhams pour la diffusion de 12 matchs, soit 12 fois l’offre de la SNRT qui ne dépassait pas les 12 millions de dirhams. Tout en sachant que les autres pays africains, hors Afrique du nord, ont pu acquérir les droits de la compétition à seulement 250.000 dollars, directement auprès de la CAF. En plus, selon Fayçal Laaraichi, à ce prix-là, les revenus publicitaires que génèrerait la diffusion de la compétition ne couvriraient même pas 15% du prix d’achat des droits.
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