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Le coup franc: décryptage d’un coup de génie

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Kiosque360. Platini, Roberto Carlos, Pirlo, Maradona, Ronaldo, Messi… une trempe de joueurs qui ont fait basculer des matchs grâce à un coup de patte magique, défiant les lois de la physique. Mais comment ça marche au juste?

Le quotidien L’Equipe a publié ce mardi 28 novembre un long dossier spécial sur la psychologie des meilleurs tireurs de coups francs. De façon caricaturale, il s’agit d’une phase de jeu constitué d’un mur, un ballon et un joueur qui recule en se décalant à droite ou à gauche, avant de taper dans le cuir. Mais le privilège de botter ce coup est réservé aux happy few.
Si le principe est simple, réaliser le coup de génie exige de la concentration, de la roublardise, du bluff ou simplement de la puissance. Mais avant, il y a la superstition du moment où le joueur pose le ballon.

Pour Pirlo: «Je ne voulais pas que le ballon soit sale. Je le voulais vraiment propre, beau. Et donc, je le nettoyais avant de tirer.» Pour Pjanic et Roberto Carlos, on s’attache à le positionner «avec le petit trou (valve) vers le haut».
Vient ensuite la «visée», puisqu’il s’agit de prendre en considération le mur et la capacité d’anticipation du gardien. Selon, Juninho, un gardien ne se met jamais derrière le mur et s’il ne voit pas le ballon, il est mort. «Je n’ai jamais marqué de ma vie en changeant de côté avant d’arriver au ballon», précise-il.
Pour marquer, les grands joueurs enfument les gardiens lors de leur course d’élan. Le but étant de ne pas révéler le côté où le ballon sera placé. Mais la touche finale se joue avec la manière dont le joueur botte le ballon. Là encore plusieurs écoles existent: le ballon est brossé, frappé en finesse ou à pleine puissance, de l’intérieur, de l’extérieur, du coup de pieds ou de l’arête.
L’Equipe en donne pour exemple l’ogive de 137 km/h envoyé par le brésilien Roberto Carlos qui a crucifié le gardien Barthez et les Bleus. Un missile qui défie les lois de la physique au point que le laboratoire d’hydrodynamique de l’École polytechnique s’est intéressé à ce but d’anthologie qu’il a baptisé la «Spirale».

Par Fayçal Ismaili

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