Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rendu son verdict, décidant de laisser les organes compétents de la CAF se prononcer sur les questions disciplinaires, y compris la décision de rejouer le match retour de la finale de la Ligue des champions de la CAF, le cas échéant.
Le Wydad et la fédération n’auront pas la tâche facile pour la suite des événements en vue de défendre le dossier du club casablancais devant les instances africaines. Cependant, selon le quotidien Assabah du 2 août, le Wydad sera en mesure de défendre efficacement ses intérêts après la mise à l’écart des membres influents antimarocains lors de la 41e réunion de la CAF, qui s’est tenue le 18 juin dernier au Caire en marge de la CAN.
Il en ressort la disparition de l’organigramme de la CAF de personnes connues pour des faits de corruption sous la funeste ère d’Issa Hayatou, l’ancien puissant patron du football africain, sans oublier le départ de plusieurs responsables connus pour leur inimitié envers le Maroc.
Le plus redoutable parmi eux n’est autre que le milliardaire tunisien, Tarek Bouchamoui, qui n’est plus à la tête de la Commission d’organisation des compétitions interclubs de la CAF. L’homme étant soupçonné d’être le principal instigateur du scandale de Radès. Il a été remplacé par le Congolais Constant Omari.
Ces personnes influentes sont connues pour leurs tendances de contrer des intérêts du Maroc et nuire à la participation des clubs marocains dans les compétitions africaines, comme les cas avérés lors de la participation de la RS Berkane, Wydad et Hassania d'Agadir.
De son côté, la CAF a annoncé que ses organes compétents se réuniront incessamment pour statuer sur le dossier et qu'elle en avisera en temps opportun.