Les litiges gangrènent le football national

Visiblement le nombre de litiges relatifs aux droits de transferts et de formation des joueurs a explosé ces dernières années. D’ailleurs, la relation entre les clubs et les agents de joueurs s’est beaucoup envenimée.

Rien que lors de la saison dernière 2018-2019, la Commission des litiges de la FRMF a dû traiter 673 cas. À titre de comparaison, lors de la saison précédente ce chiffre était de 475. Et selon le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia du 23 septembre, cette situation est l’un des nombreux signes de la mauvaise santé du football national.  

Selon une source au sein de la FRMF, la recrudescence des litiges est due au fait que les clubs persistent dans leur refus d’honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs joueurs. Et quelquefois ce sont les difficultés financières des pensionnaires de la Botola qui mènent à ces situations conflictuelles avec leurs salariés.

En tout cas, lors de la saison dernière, les clubs de première division ont été impliqués dans 271 litiges avec leurs joueurs, 34 litiges avec leur staff technique et médical ainsi que 12 litiges avec des agents de joueurs. De plus, le quotidien arabophone a rappelé l’existence de litiges entre clubs pour cause de non-paiement des indemnités de transfert. 

Devant le nombre croissant de litiges, la FRMF se trouve dans l’obligation de chercher de nouveaux moyens de pression sur les clubs pour leur faire respecter leurs obligations contractuelles.

En ce qui concerne la deuxième division, le nombre global de litiges a atteint 268 affaires, dont 240 impliquant les joueurs, 24 le staff technique et médical, et 4 relatifs aux droits de transferts.