Le nouveau projet des statuts de la FRMF, qui sera présenté à la prochaine assemblée générale, écarte la représentation des clubs au sein du Comité directeur pour éviter le cumul des mandats et les conflits d’intérêts. Cette réforme répond à la demande de certains clubs, comme le Raja et le FUS.
Selon Assabah daté du 30 mars, l’article 25 des nouveaux statuts apporte un amendement concernant cette représentativité. On apprend aussi que pour le prochain Comité directeur, il n'y aura pas les trois représentants des clubs de première division et les deux de la seconde. Pareil pour les championnats amateurs.
Pour la FRMF, la présence des ligues, professionnelle et amateur, au sein du comité est suffisante. Les présidents des ligues régionales vont continuer à siéger au sein du comité ainsi que des représentants des joueurs internationaux et des entraîneurs.
Les dirigeants du football national veulent assurer une séparation entre les pouvoirs, sachant qu’en cas de problèmes soulevés par la Commission de surveillance, ce sera au Comité directeur d'y statuer. Autrement dit, éviter qu’un représentant d’un club soit juge et partie.
L'objectif de ces amendements c’est d’abord de donner davantage de prérogatives aux ligues à court et moyen termes. Il est clair que le comité veut que les ligues puissent avoir la possibilité de gérer sereinement les compétitions. Il est aussi prévu que les ligues revoient leurs statuts pour se conformer aux nouveaux statuts.