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Marco Materazzi: le bad boy du football italien

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Kiosque360. Marco Materazzi est connu pour le coup de boule qu’il a eu en finale de la Coupe du monde 2006. La suite de sa carrière est bien moins connue.

Il y a 14 ans Marco Materazzi a tout fait lors de la finale de la Coupe du monde 2006 qui a opposé la France à l’Italie. D'abord, il commet la faute qui offre le penalty et l’ouverture de score pour les Bleus, il égalise ensuite grâce à une tête victorieuse et finit par provoquer Zidane qui a suivi le reste du match à partir des vestiaires.

Après cette merveilleuse nuit berlinoise, Marco Materazzi a continué de jouer jusqu'en 2011 et il a pu remporter une Ligue des champions, une Coupe du monde des clubs, quatre Scudetti, une Coupe d'Italie, deux Supercoupes d'Italie avec l’Inter. Mais Materazzi est un “bad boy” et il a eu le temps de se bagarrer plusieurs fois, dont une marquante face à Gennaro Delvecchio
(Sampdoria) en janvier 2007.

"Un deuxième coup de boule à la poitrine, ce n'est pas commun. Par ailleurs, le champion du monde sera, en 2013, accusé de propos racistes par le Sud-coréen Ahn Jung-hwan...", rapporte France Football dans un article publié sur son site. 

En 2014, âgé de 40 ans, il part pour l’inde et son Indian Super League. Il joue 12 petits matchs avec le Chennaiyin FC. Deux ans plus tard, le même club lui offre la possibilité de s’assoir sur le banc de touche, mais ce n’était pas très honorable. Il a entraîné durant 47 matches, pour 19 victoires, 12 nuls et 16 défaites. Après une expérience aussi mauvaise, il décide de rentrer au bercail. 

En arrivant chez lui, il devient un grand utilisateur des réseaux sociaux. Il est même allé jusqu’à révéler, au mois d'avril dernier, le secret de l'altercation avec Zizou qui a façonné sa légende.

"Nous avons eu quelques frictions. Après le premier accrochage, je lui ai demandé pardon, il a mal réagi. Après le troisième, j'ai froncé les sourcils. Il m'a dit : "Je te donnerai mon maillot plus tard." Je lui ai répondu que je préférerais sa sœur", raconte le défenseur champion du monde. Il poursuit: "Zidane a été protégé par les Français, moi j'ai été fracassé par mes propres compatriotes. Ces personnes auraient dû embrasser le sol que je foulais, vu que j'ai marqué le but égalisateur."

Par Ismail El Fassi

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