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Mortada Mansour met la pression sur la RSB

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Kiosque360. Fouzi Lekjaa a rejeté en bloc toutes les accusations de pression sur l’arbitre du match RSB-Sfax. Rappelant que le Zamalek est mal placé pour soulever cette question, Lekjaa propose d’ouvrir un débat sur la problématique de l’arbitrage en Afrique.

A la veille de la finale aller de la Coupe de la CAF entre le Zamalek et la RS Berkane, et face aux dernières accusations de Mortada Mansour, président du Zamalek, Fouzi Lekjaa, en tant que président de la Renaissance sportive de Berkane, a tenu à répondre du tac au tac..

Lekjaa n’y est pas allé par quatre chemins. «Si les preuves attestent d’une quelconque influence sur l’arbitrage lors de la rencontre de Berkane face au Club sportif sfaxien, la RSB se retirera de la finale la Coupe de la CAF», a expliqué d’emblée le président de la FRMF.

De plus, Lekjaa se dit prêt à ouvrir un débat sur la problématique de l’arbitrage en toute objectivité et neutralité, rapporte le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghirbia dans sa livraison du jeudi 16 mai. 

Le vice-président de la CAF propose ainsi d’ouvrir le débat sur l’arbitrage en Afrique, à condition de revenir à l’histoire pour voir qui a tiré profit de l’arbitrage durant les vingt dernières années, et qui était à la tête du comité d’arbitrage de la CAF.

«Nous savons tous que la Maroc n’a jamais profité de l’arbitrage. La preuve en est que l’équipe nationale et les clubs marocains ont toujours souffert lors de leurs participations aux différentes compétitions africaines», précise Lekjaa. Avant d’ajouter que la victoire de la RSB face au CSS est méritée et les accusations de Mortada Mansour, dont le club affrontera la RSB en finale, sont infondées.

Et pour revenir à l’incident de l’hôtel où résidait la délégation du CSS, Lkjaa a invité les sceptiques à prendre contact avec la direction de l’hôtel, pour connaître la vérité sur ce qui s’est réellement passé. En effet, l'alarme qui s'était déclenchée a été causée par la fumée d’une chicha.

«Je n’accepte pas les menaces, et je dis au président du Zamalek que le recours à ses méthodes de pression psychologiques est dépassé et n’est pas digne de la réputation d’un club comme le Zamalek», conclut Faouzi Lekjaa. Pour rappel, bien avant de s’en prendre à Lekjaa, le très bavard président du Zamalek a déjà traité Said Naciri de «sorcier», à la veille d’une match contre le Wydad.

Par Ismail El Fassi

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