Cela fait trois mois que les joueurs de l’Ittihad Riyadi de Tanger n’ont reçu aucun salaire. Une situation alarmante que des joueurs commencent à sérieusement ressentir en se retrouvant dans des difficultés financières. Certains d’entre eux n’ont même pas reçu le montant de leur prime de signature. Face à cette situation, les joueurs ont tenté de joindre leur direction, restée jusqu’ici injoignable, rapporte le journal Assabah dans son édition du weekend des 25 et 26 avril.
Le président Hamid Aberchane et le secrétaire général de l’IRT, Rabii El Maouloue, rechignent à répondre aux appels de leurs joueurs, les abandonnant ainsi à leur sort, révèlent nos confrères arabophones, qui ajoutent que c’est le cas également de l’ensemble du Comité directeur du club. Seul l’entraîneur de l’équipe, l’Espagnol Juan Pedro Benali, a tenté de remonter le moral de ses joueurs en leur demandant de poursuivre malgré tout les entraînements, via un groupe Whatsapp commun à l’équipe.
Outre l’Ittihad de Tanger, le Moghreb de Fès a également décidé d’obérer le salaire de ses joueurs. La direction du club n’a versé que la moitié des salaires du mois de février de ses joueurs, du staff technique, du staff médical ainsi que des employés du club, révèle Assabah dans un article. Cette décision surprise n’a pas été du goût des joueurs puisque, selon eux, le club bénéficie d’une bonne santé financière et risque ainsi de saper le moral des joueurs et des employés du club.