L'Atlético Madrid pensait être débarrassé de son épouvantail, Cristiano Ronaldo, parti pour l’Italie. Mais le hasard du calendrier a offert au club madrilène des retrouvailles express avec l’ancien bombardier de son voisin, le Real.
Ce soir au Wanda Metropolitano, les deux équipes s'affrontent avec l'objectif affiché de revenir sur cette même pelouse le 1er juin pour la finale. Forcément, il y aura un grand déçu à l'issue du huitième de finale retour à Turin le 12 mars.
Et les Colchoneros espèrent qu'il ne passeront pas une nouvelle fois à la trappe face à l'impitoyable Ronaldo, qui les a battu deux fois en finale de cette même compétition en 2014 et en 2016 avec les Merengue.
En effet, sous le maillot de la Casa Blanca, l'Atlético lui a souvent réussi. Le quintuple Ballon d’Or a planté 22 buts en 31 derbies toutes compétition confondues.
Interrogé sur le retour du Portugais à Madrid, Diego Simeone a préféré parler des armes dont il dispose. “Nous pensons avant tout à ce que nous pouvons offrir, à réveiller un stade extraordinaire qui va exploser”, a lancé l'Argentin en conférence de presse, mardi.
Problème, la forteresse Metropolitano n'est plus imprenable cette saison (défaite 3-1 dans le derby face au Real) et les Colchoneros n'ont pas brillé ces dernières semaines.
Contrairement à l'inoxydable Cristiano Ronaldo qui s’est rapidement intégré à Turin. CR7 compte déjà 19 buts en 24 journées de Championnat d'Italie, dont il est le meilleur marqueur. “Avoir Ronaldo avec nous est un avantage”, a résumé son entraîneur Massimiliano Allegri. Et les Madrilènes en savent quelque chose.