Suite à la dernière réunion du Comité exécutif de la CAF, vendredi 26 novembre, la nouvelle compétition, dite Superligue africaine, a été pensée et le cadre a été placé. Pour que le WAC et le Raja puissent y participer, 4 conditions ont été imposées lors de cette rencontre, comme nous le rapporte Al Ahdath Al Maghribia daté du 29 novembre.
Les formations marocaines doivent avoir un stade qui répond aux normes de la CAF, mais aussi que leurs finances soient, plus ou moins, assainies de tout litige. Aussi, l’instance africaine exige que les deux clubs casablancais présentent deux formations féminines et qu’ils jouissent d’une bonne gouvernance.
Il est attendu que la CAF annonce dans les deux mois à venir la formule définitive de la Superligue et déterminera la liste des équipes qui participeront à cette compétition. Al Ahdath Al Maghribia estime que les deux clubs casablancais remplissent toutes les cases pour prendre part à cette nouvelle compétition, qui sera dotée d’un “Prize Money” très important, mais manquent encore d'équipes féminines.
De son côté, Gianni Infantino pense que ce nouveau tournoi pourrait générer jusqu'à 200 millions de dollars annuellement, faisant de cette Superligue l’une des 10 meilleures compétitions au monde. D'ailleurs, pour Patrice Motsepe, le président de la CAF, elle vise principalement à financer le développement du football africain. Dans sa déclaration, Patrice Motsepe explique que c’est son adjoint mauritanien, Ahmed Ould Yahya, qui sera aux manettes pour piloter cette nouvelle compétition.
Mais jusqu'à présent, plusieurs fédérations africaines refusent le système fermé de cette compétition et préfèrent donner la chance à l’ensemble des clubs.