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Un média camerounais révèle des "magouilles" Ahmad-Lekjaa

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Kiosque360. Le président de la CAF, Ahmad Ahmad, serait mêlé à des affaires de corruption et de détournement d’argent. Dixit la presse camerounaise, qui implique également Fouzi Lekjaa, président de la FRMF.

L’étau se resserre, jour après jour, autour d’Ahmad Ahmad, président de la Confédération africaine de football. C’est du moins ce que croit savoir un site camerounais d’informations sportives.

«Camfoot» vient, en effet, de révéler des informations très compromettantes pour l’homme fort du football africain. Le média a publié des documents qui prouvent, selon lui, l’implication d’Ahmad Ahmad dans des affaires de corruption et de détournement d’argent. Ces révélations viennent s’ajouter à celles publiées récemment par un journal américain, précise le quotidien arabophone Assabah dans sa livraison du jeudi 21 mars.

Plusieurs "scandales" ont été dévoilés par le média camerounais. Le président de la CAF aurait ainsi offert des voyages de la "Omra" à nombre de présidents de fédérations de football musulmans. Fouzi Lekjâa, le président de la FRMF, serait l’homme derrière cette idée, affirme le site camerounais.

A cela s’ajoute une affaire révélée par Musa Bility, ancien membre démissionnaire du comité exécutif de la CAF. Selon lui, la CAF a viré 200.000 dollars à une entreprise domiciliée en Pologne et inscrit la dépense comme étant destinée à la fédération du Liberia.

On parle aussi d’une affaire d’attribution de marché très douteuse. En effet, lors d’un appel d’offres pour la fourniture d’équipements sportifs, la CAF, au lieu d’opter pour l’offre la moins chère, a privilégié une autre plus disante.

Ainsi, selon le même média camerounais repris par Assabah, Ahmad Ahmad n’a pas choisi la proposition de la société Puma, d’un montant de 312.000 dollars, pour finalement opter en faveur d'une offre d’Adidas, de plus d’un million de dollars. Pire encore la transaction a été conclue via un intermédiaire, en l’occurrence Tactical Steel, qui connaît des soucis avec la justice française.

Par Ismail El Fassi

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1 commentaires /

  • bouchareb
    Le 21 Mar. 2019 à 19h08
    que dire l ex hayatou?
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