Vidéo. Exclu360: les vérités de Jawad Ziyat (partie 1)

Jawad Ziyat, le président du Raja, est l’invité de Le360 Sport cette semaine. Le dirigeant des Verts a commencé par évoquer cette saison exceptionnelle du club casablancais. "C’est une saison d’exception. Le sacre en C3 était exceptionnel et historique. Mais si nous ne finissions pas deuxièmes de la Botola et ne décrochons pas notre billet pour la C1, il n’y aura pas de joie". 

Ziyat s'est également projeté vers l'avenir: "Le Raja a connu des difficultés ces derniers temps. Si nous voulons jouer les premiers rôles, il va falloir reconstruire le club ce qui est notre objectif premier. Il faut de la stabilité dans ces domaines: la gestion, les litiges, la formation et les finances".

Le patron des Aigles Verts a ensuite parlé de la fermeture du complexe Mohammed V. "Si le complexe Mohammed V n’avait pas été fermé, le résultat serait différent en Coupe arabe vu le soutien des supporters. Et les matchs contre Otoho et le HUSA en C3 seraient aussi différents. Jouer devant 4000 supporters, ce n’est pas le Raja et ce n’est ni sa manière de jouer, ni sa philosophie", a-t-il déclaré. 

Concernant le prochain mercato, le président du Raja a fixé ses objectifs: "Ce qui a été dit au sujet des recrutements est démesuré à mon sens. À notre arrivée seuls 9 joueurs étaient au niveau, nous avons donc vu de nombreux éléments quitter le club pour diverses raisons. Nous avons été contraint de recruter en nombre car l’équipe espoirs, vivier habituel des Verts, n’était pas au niveau. Nous disposons d’une équipe de très grande qualité. Notre objectif et de garder tout le monde. Nous essayerons de recruter 3 ou 4 nouveaux éléments vu que les conditions financières du club sont meilleures”.

Enfin, Ziyat a évoqué les cas de certains de ses cadres dont les contarts se terminent en fin de saison: "Le club n’empêchera jamais un joueur de partir s'il dispose d’une grosse offre qui est en sa faveur et en celle du club. Pour ce qui est de Zakaria Hadraf et Mouhçine Iajour, nous sommes optimistes pour leurs prolongations. C’est en discussions. Contrairement à Lema Mabidi, avec lequel il y a eu 3 ou 4 réunions. Lui, dit une chose et son agent, une autre".