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Vidéo. "Je suis Zlatan": le biopic sur Ibrahimovic débarque dans les salles

"Roi" et "légende" en France, "lion" en Angleterre, "Dieu" en Suède et "tremblement de terre" à Los Angeles: Zlatan Ibrahimovic a rythmé sa carrière de petites phrases tonitruantes pour construire son personnage, au centre d'un film autobiographique qui sort vendredi en salle en Suède.

Sûr de lui, frisant l'arrogance et parfois le mépris, le géant suédois a su jouer de son image, de Milan à Manchester en passant par Paris, et l'utiliser dans sa relation aux médias et au public.

A l'occasion de la sortie de "Je suis Zlatan", adaptation de son autobiographie (2011) qui faisait la part belle aux phrases cinglantes que le joueur aurait prononcées à ses débuts, le Suédois continue à 40 ans de modeler la légende avec ses propres mots.

"Roi", "légende", "dieu" 
"Je suis arrivé comme un roi, je repars comme une légende": l'annonce sur Twitter de son départ du Paris SG est une des phrases les plus connues de l'attaquant pour le public français.

En 2018, les fans américains de "soccer" découvrent à la fois le joueur et la bête médiatique. Son premier but pour l'équipe des Los Angeles Galaxy? "Un tremblement de terre", "moi, posant le pied à Los Angeles", explique-t-il devant un public enthousiaste.

Force de la nature, "Ibra" baptise son rappel en sélection suédoise en 2021 de "retour du Dieu", un statut déjà revendiqué, rapporte le journal suédois Aftonbladet, face au "King" Eric Cantonna, lors de l'arrivée du Suédois parmi les "Red Devils" de Manchester en 2016.

L'ex-avant-centre français avait accueilli Zlatan en vidéo, lui offrant la place de "prince", puisqu'"il ne peut y avoir qu'un seul roi à Manchester".

"Intemporel" 
Régulièrement interrogé sur son âge après son départ du PSG, l'attaquant a justifié son retour en Premier League avec Manchester, après sept mois d'immobilisation causés par une rupture des ligaments croisés, pour "devenir une meilleure version du vieux moi".

"Je me remets de tout. Ce qui est sur mon chemin ne compte pas", affirme celui qui, après le match gagné 4-1 contre Newcastle, a renchéri: "les lions ne récupèrent pas comme les humains".

"Ibra" se proclame désormais "intemporel" en commentaire de portraits qu'il publie régulièrement sur Twitter.

En 2015, il triomphait après avoir arraché d'un doublé la qualification de la Suède à l'Euro contre le Danemark (2-2): "Les Danois ont voulu me pousser vers la retraite. Maintenant, j'ai mis tout leur pays à la retraite".

"Zlatan le patron" 
Zlatan s'affirme comme la figure tutélaire des pays où il joue: la Suède, qu'il "a placé sur la carte du monde", comme la France où "il a pris le pouvoir" en quatre saisons au PSG, ou l'Angleterre, qu'il lui a fallu "trois mois pour conquérir".

Quitte à malmener son public. "Vous vouliez Zlatan, je vous ai donné Zlatan. De Rien. L'histoire continue... Maintenant, retournez à vos matches de baseball", tweete-t-il abruptement en guise d'adieux à ses supporters américains.

Le roi de Suède sourit lorsque le joueur recommande de "prendre soin" du pays jusqu'à son retour et les journalistes s'amusent lorsqu'il interdit à ses coéquipiers du PSG de parler à la presse parce que "c'est Zlatan le patron".

Il arrive aussi que les échanges soient acides. Sifflé par les fans du PSG en 2015, il tacle: "Ils en exigent beaucoup. C'est étrange au vu de ce qu'ils avaient avant. Parce qu'avant, ils n'avaient rien".

Et parfois, Zlatan dérape, qualifiant la France de "pays de m..." qui "ne mérite pas le PSG", après une défaite face à Bordeaux dont il conteste l'arbitrage.

Il n'écartait cependant pas en 2016 de revenir pour poursuivre l'écriture de sa "légende". "Je reviendrai!" avait-il déclaré, citant le Terminator de Schwarzenegger.

Par Le360 (avec AFP)

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