La Juve, 3e de Serie A, a écopé de 15 points de pénalité de la part de la Fédération italienne de football vendredi, "à purger lors de la saison en cours", précise l'instance, ce qui les ferait descendre en milieu de classement.
Le club turinois a dans la foulée fait savoir qu'il déposerait un recours devant le Comité olympique italien (Coni).
En l'état, cette sanction compromet grandement les chances de la Juve de finir aux quatre premières places de la Serie A, qualificatives pour la prochaine Ligue des champions.
"Ça ne change rien, nous devons prendre des points, demain (dimanche) ce sera difficile car l'Atalanta joue bien et est en bonne forme. Nous devons prendre les choses étape après étape", a toutefois estimé Massimiliano Allegri en conférence de presse, à la veille de la réception de Bergame (20h45), 6e au classement.
"Nous avions 37 points avant la décision d'hier, à un point de la deuxième place avec une chance de nous qualifier pour la Ligue des champions et peut-être une chance pour le titre. Donc nous devons continuer à faire ce que nous devons faire parce que la décision finale sera dans les deux prochains mois", a-t-il ajouté.
"Il y aura un recours, comme l'a indiqué le club et ses avocats. Si on regarde la classement, nous avons momentanément 22 points (...). On doit prendre match après match pour engranger le maximum de points et remonter", a-t-il poursuivi.
Accusée d'avoir notamment surévalué les prix de vente de certains joueurs et enregistré des plus-values artificiellement gonflées dans ses comptes, la Juventus a été sanctionnée vendredi d'un retrait de 15 points par la justice sportive italienne.
Son ex-patron Andrea Agnelli, qui a officiellement quitté ses fonctions cette semaine, a en outre été sanctionné d'une suspension de deux ans, tout comme d'autres ex-dirigeants de l'équipe la plus titrée du football italien (36 titres de champion).
Le club avait été acquitté avec dix autres clubs dans ce dossier au printemps 2022 mais la cour d'appel de la Fédération avait accepté la demande du procureur fédéral de rouvrir le dossier, uniquement pour le club turinois, au vu des éléments transmis par la justice, qui enquête aussi sur les comptes de la "Vieille dame".