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Voici pourquoi la Juve et l'Inter se détestent

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Kiosque360. L'Inter Milan, leader de la Serie A italienne, recevait ce dimanche la Juventus. Un «Derby d’Italie» qui passionne, car opposant deux clubs qui se détestent depuis quelques décennies.

Quand le célèbre journaliste italien Gianni Brera invente le qualificatif «Derby d'Italie» au début des années 60, pour désigner le choc Inter de Milan-Juventus de Turin, il ne savait pas que ces deux clubs allaient vivre une rivalité teintée de haine.

Pour comprendre les raisons de cette tension, le portail Sofoot avance quelques causes historiques de cette inimitié à l'occasion d'un nouveau choc qui les opposait ce dimanche en tête de la Serie A. À commencer par l’arbitrage, comme ce fut le cas en 1998.

À quatre journées de la fin de la saison, alors que la Juve mène 1-0, Ronaldo, le Brésilien de l'Inter, pénètre dans la surface et prend le défenseur Mark Iuliano de plein fouet, sans que l’arbitre ne siffle quoi que ce soit. Sur l'action suivante, la Juventus bénéficie d'un penalty... manqué par Alessandro Del Piero. Les Turinois seront finalement sacrés.

En 2006, la Juventus est reléguée administrativement en Serie B en raison d’une grosse affaire de corruption. Condamnée à être destituée de deux scudetti, l’inter en profite, hérite du second titre et rachète les joueurs de la Juve, Zlatan Ibrahimovic et Patrick Vieira.

L’autre cause de la rivalité entre les deux clubs réside dans le palmarès des deux clubs. Le bilan de cet affrontement penche largement en faveur de la Juventus qui l'emporte presque une fois sur deux,  sur la scène européenne, l'Inter compte une Ligue des champions de plus (3 à 2) et est la seule formation transalpine à avoir réalisé le triplé (Championnat, Coupe d'Italie, Ligue des champions) en 2010.

Enfin, pour ne rien arranger, le coach Antonio Conte vient enkyster cette rivalité en devenant entraîneur de l’Inter. Ancien joueur (1990-2004) et capitaine des Bianconeri, il a ensuite redonné à la Juve ses lettres de noblesse comme entraîneur avec un Scudetto remporté sans aucune défaite en 2011-2012 et deux autres dans la foulée. Aujourd’hui, il aura pour mission de briser la domination de son ancien club.

Par Ismail El Fassi

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