Petit Mandela, la brebis galeuse du clan du leader historique d'Afrique du Sud, a empoché une fortune à Alger pour attaquer le Maroc. Avec le résultat que l'on sait. La junte n'est pas satisfaite et doit trouver autre chose. En attendant, il lui faudra gérer une pénurie d'œufs et le scandale de la viande d'ânes et de chats vendue aux Algériens.
Le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2022) restera manifestement dans les annales, comme une triste édition lors de laquelle la haine d’autrui (qui n’est autre que le voisin du pays hôte) a pris le dessus sur les considérations purement sportives. «Chassez le naturel, il revient au galop», comme dit le vieux dicton.
Avec le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2022), la junte algérienne a dévoilé son vrai visage. Elle s’est servie malencontreusement de cet évènement footballistique pour régler des comptes politiques, au détriment des valeurs sportives. En définitive, la plus belle junte du monde ne peut donner que ce qu’elle a.
Alors qu’elle dégaine à tout-va à chaque fois que le nom du Maroc est prononcé, l’Algérie ne se prive pourtant pas, sans vergogne, de s’approprier des singularités bien propres au Royaume. Après le caftan, le Zellige, les Lions de l’Atlas…, «Siiir…» est désormais une marque algérienne.
Pendant que Shakespeare se retourne dans sa tombe, les caporaux débriefent sur la séance de torture (décidément!) infligée par Hakim Madane, leur membre fédéral, à la langue anglaise devant une délégation ghanéenne de football. Chacun y va de son talent et de sa maîtrise en la matière. Anglophones et autres âmes sensibles s’abstenir.
Le lion de l’Atlas exprime son ras-le-bol contre la tentative menée «là-bas» pour se l’approprier. Il revendique haut et fort son identité marocaine ainsi que celle des montagnes qui l’ont vu naître. «Je suis habitué aux hauteurs et non aux dos-d’âne», dit-il, avouant sa hantise de finir en caricature de mascotte comme l’a été le fennec.
Il a osé permettre une simple évocation de la victoire des Lions de l’Atlas sur le Portugal en quart de finale de la Coupe du monde. Et c’est «sèchement» qu’il a été relevé de ses fonctions de directeur général de la télévision publique algérienne. Désemparé, Chabane Lounakel, n’a d’autre recours que La Brigade. Voici son récit.
Ils ont beau jouer les «kouassas» (porteurs de poisse), ils n'ont aucun espoir d'obstruer la bonne marche du Maroc et de son équipe nationale. Difficile à digérer pour Chengriha and Co qui veulent tenter une résolution dilemmatique: après le zellige, le tagine et la takchita marocains, inscrire les Lions de l’Atlas au patrimoine national algérien.
Dans la vraie vie, il évite de commenter leurs exploits en Coupe du monde après son départ, mais devant La Brigade, Vahid Halilhodzic avoue sa surprise de voir les Lions de l’Atlas rugir comme jamais. Pour lui, de son temps, il y avait un problème de sélection... On ne saurait mieux dire, si ce n’est que ça a failli nous coûter (encore plus) cher.
Faute d'être qualifiés, les Fennecs ne sont pas à la Coupe du monde au Qatar... Qu’à cela ne tienne, le président Tebboune veut absolument y être, quitte à voler la vedette à son mentor, Chengriha. Pendant ce temps, la junte espère toujours un appel de la FIFA pour envoyer ses Fennecs à Doha... Mais là, c’est tout le Mondial qu’il faudra refaire.
Même groggy, en état de K.O technique, les caporaux d’Alger ne veulent pas lâcher prise. Têtus comme des mules, Saïd Chengriha et ses caporaux veulent eux aussi participer à la grand-messe planétaire, coûte que coûte, en misant sur les temps morts. Faute de quoi, ils menacent de jouer aux «Kouassas» (aux porteurs de poisse). Devinez envers qui...
Fidèle voix de ses maîtres, spécialiste des analyses foireuses, Hafid Derradji ne désespère pas de voir l'Algérie participer à la Coupe du monde. Le commentateur sportif affirme même, sans montrer le moindre doute, que le match contre le Cameroun qui a signé l'élimination des Fennecs après une cuisante défaite, sera rejoué le 23 novembre.
