Filinfo

Foot

C1: Pochettino contre Guardiola, souvenirs, souvenirs...

Mauricio Pochettino et Pep Guardiola. © Copyright : DR
Paris SG-Manchester City, mercredi en demi-finale aller de Ligue des champions (21h00), c'est aussi un nouveau match Pochettino-Guardiola, deux vieilles connaissances dont l'unique confrontation en Ligue des champions, en 2019, est restée dans les mémoires.

Pep Guardiola, 50 ans, est, avec dix-huit oppositions, l'entraîneur que Mauricio Pochettino, 49 ans, a le plus rencontré. Pour un bilan largement favorable à l'Espagnol, dont les équipes ont toujours été davantage dotées en stars que celles de l'Argentin: dix victoires contre trois, pour cinq nuls. Mais c'est bien "Poche" qui a remporté la plus échevelée de toute, avec Tottenham en C1.

Comme joueurs, déjà 
Sur le terrain comme joueurs, Guardiola et Pochettino se sont rencontrés à onze reprises, entre 1994 et 2000, selon le site spécialisé Transfermarkt.

Dix fois, ce fut à l'occasion des derbys traditionnellement bouillants entre l'Espanyol Barcelone de Pochettino et le FC Barcelone de Guardiola (sept victoires pour le second, une seule pour Pochettino).

Mais ils se sont aussi affrontés une fois lors d'un match amical Espagne-Argentine (0-2), en novembre 1999 à Séville. Après l'ouverture du score de Kily Gonzalez, c'est Pochettino lui-même qui avait doublé la mise d'un coup de tête sur corner à un quart d'heure de la fin, pour le premier de ses deux seuls buts en sélection.

Rivaux en Catalogne 
Comme entraîneurs, c'est encore une fois le derby catalan qui va les mettre aux prises, quand Pochettino, qui a fait ses gammes comme entraîneur de l'équipe féminine puis entraîneur-adjoint de l'Espanyol, est propulsé sur le banc d'une équipe mal en point, en janvier 2009.

Son tout premier match est un quart de finale de Coupe du Roi contre le FC Barcelone, où Guardiola est l'entraîneur depuis 2008. L'Espanyol décroche un inattendu 0-0 à l'aller avant de s'incliner de peu au retour (2-3).

Mais dès le mois suivant, en février, son équipe, en queue de la Liga, réalise l'exploit en gagnant au Camp Nou en championnat (2-1), devant les stars du Barça Thierry Henry, Lionel Messi, Samuel Eto'o ou Xavi! Cette première victoire des "Pericos" depuis 27 ans dans un derby signera le réveil de l'équipe qui se maintiendra en Liga en fin de saison.

Ce succès historique sera toutefois le seul pour Pochettino jusqu'à son éviction en novembre 2012, avec au passage quelques gifles retentissantes (1-5 en décembre 2010, 0-4 en mai 2012).

Retrouvailles anglaises 
Les retrouvailles ont lieu sur les pelouses anglaises en 2016, avec l'arrivée de Guardiola sur le banc de City, deux ans après celle de Pochettino à Tottenham.

La première leçon d'anglais, c'est l'Argentin qui la donne à l'Espagnol avec une victoire des "Spurs" (2-0). Mais Guardiola est un entraîneur qui apprend vite et il ne perdra plus ses face-à-face contre Tottenham (4 victoires, 2 nuls) jusqu'à l'éviction de l'Argentin en novembre 2019. En championnat du moins...

Le bijou européen 
La confrontation la plus belle, restée dans les mémoires des amoureux du ballon rond, fut le quart de finale haletant de Ligue des champions en avril 2019 entre les "Citizens" et les "Spurs".

Après une victoire de Tottenham à domicile à l'aller (1-0), grâce notamment à un penalty arrêté par Hugo Lloris, le retour va envoyer les deux entraîneurs et les supporters dans un inoubliable "grand huit" émotionnel, sur fond d'avalanche de buts et d'assistance vidéo.

Temps additionnel: les "Citizens", qui mènent 4-3, sont éliminés en raison des buts à l'extérieur marqué par les "Spurs". Mais Raheem Sterling, buteur dans les derniers instants du match, croit décrocher la qualification in extremis.

Pep Guardiola et tout l'Etihad Stadium exultent, Mauricio Pochettino et ses joueurs voient leur rêve s'écrouler... Mais après quelques minutes de flottement, l'arbitre consulte la VAR et décide finalement d'annuler le but pour hors-jeu!

Guardiola est effondré, à genoux sur le bord du terrain, mais beau joueur: "C'est cruel, mais il faut l'accepter. Je soutiens la VAR. Je suis pour un football juste, pour des décisions justes. S'il est hors jeu, il est hors jeu."

Pochettino vit lui, ce soir-là, "l'un des meilleurs moments" de sa carrière et emmènera son équipe jusqu'en finale, où Tottenham s'inclinera contre Liverpool (0-2). 

Par Le360 (avec AFP)

Tags /


à lire aussi /


Commenter cet article
Oups ! il semble que votre name soit incorrect
Oups ! il semble que votre e-mail soit incorrect
Oups ! il semble que votre commentaire est vide

Oups ! Erreur de valider votre commentaire

Votre commentaire est en attente de modération

Filinfo

Retrouvez-nous