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Vidéo. La presse européenne loue la victoire du "modèle allemand"

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La presse européenne a salué lundi la "victoire du modèle allemand" en Ligue des champions, symbolisé par un Bayern construit sur la durée, au lendemain du succès en finale (1-0) de Munich face au Paris SG, dont "l'argent ne fait pas (encore) le bonheur".

"Aucun autre triomphe des Munichois au cours de la Ligue des champions n'était aussi mérité que celui-ci", estime le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung en Allemagne.

Si "le succès est surtout l’œuvre du coach Hansi Flick", "un autre gagnant à Lisbonne est le Qatar", ajoute le journal en référence au fait que la monarchie du Golfe est non seulement propriétaire du Paris Saint-Germain mais aussi un des sponsors du Bayern Munich.

"Le Bayern réalise son rêve du triplé", écrit de son côté le grand quotidien munichois Süddeutsche Zeitung, qui souligne que le but du club bavarois, déjà vainqueur du championnat et de la Coupe d'Allemagne, a été marqué "justement par (Kingsley) Coman, qui est né et a été formé à Paris".

En Espagne, on s'attarde aussi sur l'ironie du sort qui a frappé le PSG. "Coman s'en est allé parce que les recrues qui valaient des millions d'euros ne lui laissaient plus d'espace. Mais hier (dimanche), c'est Coman qui a ri, et Neymar qui a pleuré", a synthétisé Santi Nolla, le directeur du journal sportif catalan Mundo Deportivo, dans sa chronique.

"En Europe, le Bayern COMANde", s'amuse également l'italien Tuttosport. "Ce Bayern est légendaire", ajoute le quotidien de Turin qui consacre une page à l'ex-joueur de la Juventus, désormais "héros de Munich".

En Angleterre, le Mirror estime que "les aristocrates du Bayern Munich surpassent le +nouveau riche+ Paris Saint-Germain pour remporter son sixième titre en C1 et montrer que le football allemand a été la vraie star du football européen cette saison".

"Beaucoup de silence et peu de gloire" 

Le Times salue aussi le sacre du roi de la Bundesliga, premier grand championnat à avoir repris la compétition, mi-mai, après l'interruption des compétitions provoquée par la pandémie de coronavirus au mois de mars.

"Dans un stade sans supporters, un tournoi sans chichis, une saison quasiment sans fin, c'est le Bayern Munich qui est allé au bout. Leur sixième titre européen a été atteint dans des circonstances sans précédent, mais n'en est pas moins mérité pour une équipe qui a été la meilleure de la compétition et sans aucun doute la meilleure d'Europe cette année", écrit le Times.

La Gazzetta dello sport célèbre en Italie la victoire du "modèle allemand" en Une. "Les Allemands ont fait valoir le physique et la supériorité stratégique. Les Français ont été trahis par leurs étoiles : Neymar, Mbappé et Di Maria".

Dans le bulletin de notes du quotidien milanais, Neymar hérite du bonnet d'âne: "C'était lui ou Mbappé, mais il a coûté 42 millions de plus… L'émirat l'a voulu pour emmener le PSG sur l'Olympe et il finit au contraire en larmes".

Au Portugal, on regrette l'absence d'ambiance et cette "finale sans grande émotion" dans un stade sans supporters en raison de la pandémie de Covid-19.

"Beaucoup de silence et peu de gloire", titre le populaire Correio da Manha.

"C'était une grande finale, bien que sans glamour, mais il ne pouvait en être autrement, car sans public, elle a un goût d'inachevé", reconnaît l'édito du quotidien sportif A Bola.

"Il n'y a pas de génie, il y a de la sueur et là l'Allemand gagne toujours", continue A Bola, tandis que son concurrent Record résume le Bayern à une "ingénierie allemande avec un moteur français".

Par Le360 (avec AFP)

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