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Vidéo. Ligue des champions: PSG, une victoire qui ravive le rêve d'une épopée historique

La joie des Parisiens après leur victoire contre l'Atalanta en quart de finale de la Ligue des champions. © Copyright : DR
Deux buts au "mental" en l'espace de 149 secondes pour ressusciter l'espoir d'une épopée européenne longtemps frustrée: le PSG, vainqueur in extremis de l'Atalanta Bergame (2-1) mercredi à Lisbonne, s'est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions, le jour de son cinquantenaire.

De l'hôtel Myriad, camp de base lisboète du club parisien pris d'assaut par une centaine de fans, jusqu'au Parc des Princes, éclairé par plusieurs fumigènes de supporters ultras en délire, les premières célébrations d'après-match ont donné un aperçu de l'immense libération provoquée par les buts de Marquinhos (90e) et Eric Maxim Choupo-Moting (90e+3).

En attendant de connaître jeudi soir leur futur adversaire 25 ans après la dernière demi-finale du club, le vainqueur du duel Atlético Madrid-Leipzig (19h00 GMT), les Parisiens ont accrédité l'idée d'un déclic en C1. Autant pour le scénario renversant contre l'Atalanta que par les épreuves passées.

"On a besoin de cette mentalité" 
Les mots de Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG depuis l'arrivée des propriétaires qataris en 2011, résument encore mieux la portée de la première qualification en demies de son mandat que les cris de joie des joueurs et du staff sur la pelouse, perceptibles dans le huis clos de l'Estadio da Luz.

"Tout le monde doute du Paris Saint-Germain, aujourd'hui on a prouvé qu'on pouvait aller plus loin, on a fait un magnifique scénario. En trois ou quatre minutes on a tout changé. On a besoin de cette mentalité, cette victoire pour aller le plus loin possible", a-t-il confié au micro de RMC Sport.

Du plafond de verre des quarts entre 2013 et 2016, à la malédiction des "remontadas" depuis le cauchemar de Barcelone en 2017, l'ère QSI n'avait en effet connu que frustration, désillusion, et humiliation en Ligue des champions.

Et ce malgré des investissements faramineux, le recrutement de plusieurs entraîneurs en vogue et l'achat des deux meilleurs futurs joueurs du monde pour plus de 400 M EUR: Neymar et Kylian Mbappé. En deux passes magiques, les deux stars ont fait passer le cap tant attendu depuis sept ans... en l'espace de deux minutes.

"Honnêtement, on a besoin de ça pour changer la mentalité. Quelque chose nous bloque un peu mais aujourd'hui je vous promets que les joueurs veulent tous donner 200% de plus", a encore martelé Nasser Al-Khelaïfi.

Navas, seule ombre au tableau 
Si l'entraîneur Thomas Tuchel a évoqué les fruits d'un travail de deux ans depuis son arrivée en 2018, le déclic du 8e de finale contre Dortmund dans des conditions particulières et la bonne humeur qui règne dans le vestiaire expliquent davantage le changement de visage des Parisiens.

"Après Dortmund, j'ai eu l'impression que l'équipe a créé une atmosphère ensemble. Ils voulaient tous montrer qu'ils ont de la qualité au niveau mental pour faire de grandes choses. (Contre Bergame) c'était le meilleur moment de le confirmer", a-t-il savouré devant la presse après la rencontre.

"La dernière semaine (de préparation à Faro pendant trois jours, ndlr) a été exceptionnelle au niveau de l'esprit, de l'atmosphère. Un mix entre concentration et sourire. Si vous voulez rester mentalement dans un match comme ça, vous devez vous préparer avant et non pendant une ou deux semaines", a-t-il ajouté.

Avec l'innatendu héros Choupo-Moting, le PSG a trouvé le symbole de ce nouvel état d'esprit dans un effectif où tout le monde se sent important, sur et en dehors du terrain.

Et avec cinq jours à venir avant la demi-finale, programmée le 18 août, les perspectives s'annoncent radieuses avec les possibles retours en tant que titulaires de Mbappé et d'Angel Di Maria, de retour de suspension.

"Jouer avec ou sans Kylian, cela fait une grande différence, c'est clair. Idem pour Marco (Verratti) ou Angel (Di Maria). Maintenant, on a six jours pour que +Kyky+ améliore ses capacités, et que Di Maria revienne", a souligné l'entraîneur parisien.

Seule ombre au tableau, la blessure de Keylor Navas, le gardien aux trois Ligue des champions, et le probable forfait de Marco Verratti, toujours blessé au mollet. "On va rester positif et concentré, a toutefois insisté Tuchel. Nous sommes dans le dernier carré, tout est possible".

Par Le360 (avec AFP)

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