Candidate à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2025 (CAN 2025) retirée à la Guinée, l’Algérie n’a eu de cesse de multiplier les provocations à l’encontre du Maroc et des clubs marocains, faisant montre d'une obsession quasi maladive.
Le «pays du million et demi de martyrs» se targue de disposer d’infrastructures «extraordinaires», «les meilleures en Afrique», selon les dires de ses responsables, et d’être accueillant pour ses visiteurs.
Sur le terrain de la réalité, ces deux «qualités» ont été démenties. Le Championnat d'Afrique des nations (CHAN) 2022, dont la junte claironne sans répit que c’était un «grand succès», a montré le vrai visage d’un pays gouverné d’une main de fer par une junte militaire en porte-à-faux avec les règles de la bienséance.
N’a-t-on pas vu des officiels, dont de hauts responsables de la Confédération africaine de football (CAF), barricadés derrière des vitres en tribunes et des snipers armés jusqu’aux dents roder sur les toits des stades? C’est dire si le tout sécuritaire prend le dessus. Ceci sans parler des énormes dérapages lors de la cérémonie d’ouverture, où le politique s’est invité pour afficher clairement des positions hostiles à un pays voisin.
De même, l’inimitié envers le Maroc est devenue quasi obsessionnelle, au point qu’elle frise le ridicule pour un régime manifestement coutumier des sorties de route. Lequel sentiment s’est manifesté au grand jour à travers le refus des autorités algériennes de laisser venir la délégation marocaine pour le CHAN par voie aérienne via son transporteur officiel, Royal Air Maroc (RAM).
De pseudo-supporters embrigadés… pour insulter
Et last but not least, l’embrigadement de pseudo-supporters –vendredi 17 février au Stade 5-juillet-1962 d'Alger, lors du match JS Kabylie-Wydad de Casablanca– pour dire tout le mal du Maroc et des Marocains laisse dubitatif sur le sens que donne l’Algérie, ou plutôt ses gouvernants, au mot hospitalité dont on se vante orgueilleusement.
Ce même Wydad a vécu son déplacement à Alger comme un parcours du combattant. Dès l'arrivée de la délégation à l'aéroport, son matériel audiovisuel a été saisi, l'empêchant de nourrir ses pages sur les réseaux sociaux (et de ce fait, ses supporters) des activités de l'équipe.
Le jour du match, le drapeau du Maroc a été délibérément censuré, alors que la CAF préconise la présence de ceux des pays des clubs concernés. Pire, celui de l'Algérie a été retiré pour empêcher le Marocain de virevolter.
Voici donc à quoi doivent s’attendre les pays ayant des divergences au niveau étatique avec l’Algérie, où le régime militaire ne retient clairement pas ses coups, ne faisant pas la part des choses en laissant la politique de côté, ne feignant pas d’inciter ses affidés à cracher leur venin sur les représentants sportifs.
Alors que la CAF devrait, dans peu de temps, désigner le pays hôte de la CAN 2025, le mélange des genres chez nos voisins de l’Est lève toute forme d’ambiguïté, s’il en subsistait encore, sur la manière de traiter leurs convives et ce qui est réservé aux représentants sportifs de pays ayant des différends avec la junte au pouvoir. Laquelle junte, par ses pratiques belliqueuses, ne fait que se tirer des balles dans le pied, causant du tort à son pauvre peuple dépassé par ses agissements.
1 commentaires /