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Ce n’était que le Brésil!

© Copyright : Khadija Sabbar / Le360
Difficile de ne pas s’enflammer devant cette victoire des Lions face au numéro 1 mondial, excusez du peu!

On prend les mêmes et on recommence. Trois mois après le Mondial du Qatar, la sélection marocaine a donc repris le fil de l’histoire. Elle a continué ce qu’elle avait si bien entamé. Cette victoire contre le Brésil, certes en amical, s’inscrit bien dans la continuité des exploits des Marocains face au Portugal, à la Belgique, à l’Espagne…

Ceux qui se rappellent du Maroc–Brésil Du Mondial 1998 (0-3) ont du prendre un coup de vieux. Il y a un quart de siècle, Bassir, Naybet, Hadji ou Chippo ont regardé Ronaldo et les autres stars brésiliennes jouer, marquer et gagner. Cette fois, ce sont les stars brésiliennes, Vinicius en tête, qui ont regardé les jeunes pousses marocaines (comme le «petit» El Khannouss, 18 ans à peine, même pas peur!) jouer et surtout gagner. Et avec la manière s’il vous plait.

Le Brésil, pour un pays comme le Maroc, qui aime le jeu léché, technique, cela représente le summum. Le Brésil, c’est le foot absolu, celui qui fait rêver les enfants des rues. Jouer contre le Brésil, c’est déjà quelque chose. Alors arriver à lui faire mordre la poussière…

Ne faites pas attention au titre de ce billet. En face, ce n’était que le Brésil, numéro 1 mondial. Rien que ça. Mais le Maroc, écarquillons bien les yeux, est le numéro 11 au classement FIFA, un rang jamais atteint par les Lions à travers leur longue histoire.

Et puis, au dernier Mondial, le Maroc a bien fini plus haut que le Brésil. Un demi-finaliste qui bat un quart-finaliste, cela rentre dans la logique des choses, quoi de plus «normal»!

Ce qu’on va retenir de ce match amical, c’est la victoire et la symbolique. Rien d’autre. C’est un match qui compte pour du beurre? Non, parce qu’il va laisser une trace profonde dans l’imaginaire collectif marocain. Une barrière psychologique et un seuil mental viennent d’être franchis. 

Bon point à Regragui, toujours aussi sérieux et rigoureux dans ses choix tactiques. Il a eu la bonne idée d’aligner des joueurs qui traversent une période de doute en club (Hakimi, Ounahi), d’offrir des minutes de jeu à un jeune extrêmement prometteur (El Khannouss, donc), ce qui est le meilleur moyen de faire le plein de confiance pour tout ce beau monde.

Derrière, les cadres ont assuré. Aguerd ou Saïss dans l’axe, Amrabat dans l’entrejeu, Boufal devant (quel but!), les «gardiens du temple» ont posé leur main sur ce match comme s’il s’agissait d’un trophée qu’il fallait absolument emporter.

Le seul bémol nous vient peut-être du dernier rempart, Bounou, coupable sur le but de Casemiro et fébrile tout au long du match. Le portier marocain, et ceux qui suivent la Liga espagnole le savent, traverse une période difficile avec son club, Séville. A Tanger, cela s’est vu. Mais on retiendra la manière dont ses coéquipiers sont tout de suite venus l’encourager et le remettre en selle, après le but égalisateur. C’est la preuve que ce groupe vit bien et reste uni, même dans les moments difficiles.

Un groupe et une équipe où tout le monde donne l’impression de se sacrifier pour les autres, à l’image de l’essuie-glace Amrabat, impérial face au milieu Casemiro–Paquetta.

Bravo donc aux Lions pour ce succès de prestige face au numéro 1 mondial, dans une ambiance qui ressemblait bien à celle d’un match officiel, tendu et ardemment disputé.

Par Footix marocain

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1 commentaires /

  • Adnan Akbaich
    Le 27 Mar. 2023 à 11h45
    Super article, petite rectification par contre concernant le classement Fifa du Maroc. le Maroc à été 10ème au classement Fifa en Avril 1998.
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