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Le stade "Philip", un grand gâchis

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Kiosque360. C’est l’histoire d’un mythique stade qui a subi les dégradations du temps et la mauvaise gestion des hommes. Le stade Larbi Benmbarek, connu de tout temps sous la dénomination de «Philip», est aujourd’hui oublié

De tous les stades élevés par une génération, et destinés à transmettre aux siècles futurs le souvenir de grands événements, il n’en est pas dont l’origine soit plus noble que celui de Philip, dont Assabah, dans son édition du 31 mars, a essayé de retracer un historique aussi succinct et aussi concis que possible.

Élevé sur une superficie de 1,5 hectare dans les années 20 du XXe siècle, cette enceinte, désaffectée depuis de longues années, se situe en plein centre-ville à proximité des Colis Postaux et du laboratoire d'analyses LPEE. Ce monument, soit à cause de la haute idée qui a présidé à son exécution, soit en raison des souvenirs qu’il a enfantés, soit comme lieu historique, mérite d’attirer l’attention de ceux enfin qui sentent leur cœur battre à toute pensée attachée à l’histoire de la ville de Casablanca.

Marcel Cerdan, Just Fontaine, Larbi Ben Barek, Larbi Zaouli et autres, tous sont passés par ce temple, ce sanctuaire. Beaucoup de clubs y ont évolué : L'US Marocaine, l'Olympique marocain, etc. Le stade aujourd’hui est un morceau de ville fantôme. Seule une tribune en pierre, quasiment délaissée, envahie de lichens et de tags, rappelle que plusieurs joueurs se sont émancipés ici. Au milieu des années 90, La décision de le rénover est tombée. Une succession d’événements multiplia les difficultés de réaliser les travaux, qui se prolongèrent jusqu’en septembre 1997, c’est-à-dire pendant deux ans et demi, sans être terminés. Le stade n’ouvrira plus jamais ses portes. Devenu un gouffre financier,  envahi de mauvaises herbes, il a été laissé en friche.
 
 
Au commencement du vingt-et-unième siècle, il n’était question que de rénover le stade, alors en ruines. Mais du dire au faire il y a un océan. Le complexe a été transformé en une école de formation gérée par le WAC dans le cadre d’une convention de partenariat avec l’arrondissement de Sidi Belyout. 

Oubli !… Oui, nous oublierons les cruelles négligences qui ont entouré ce stade, les fautes qui les ont produites et les regrets qu’elles ont amenés.

Par Omar Sara

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