Libéria-Maroc: la dernière danse de Coach Vahid avec les Lions?

Certes, il n’y a encore rien d’officiel, mais tout l’indique. Devenu «persona non grata», Vahid Halilhodzic vivrait ses derniers moments à la tête de l’équipe nationale. Longuement hué, jeudi 9 juin au Complexe Moulay Abdellah de Rabat, lors du match Maroc-Afrique du Sud (2-1), ses jours seraient comptés, selon plusieurs sources concordantes.

Certes, du côté de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), le sujet n’est pas abordé du moins explicitement. Sans doute pour ne pas déstabiliser les joueurs à la veille de la rencontre contre le Liberia, lundi 13 juin, au Complexe Mohammed V de Casablanca. Mais les prémices d’un divorces sont là.

En effet, depuis plus d’un mois, Coach Vahid n’a eu de cesse, via des déclarations impromptues aux médias étrangers, de mettre dans l’embarras ses employeurs. Et de mettre aussi au défi les fans des Lions de l’Atlas et l’opinion publique, en s’imposant comme détenteur de la science infuse.

M. Halilhodzic a, pour ainsi dire, la grosse tête. Ses conférences de presse ne font qu’exacerber l’animosité à son encontre, qu’il a tissée lui-même. Et il est certain que son apparition, lundi 13 juin, au Complexe Mohammed V de Casablanca, à l’occasion du match contre le Libéria, sera l’occasion pour les supporters de dégainer à nouveau des slogans qui sont farouchement hostiles.

Les huées contre le sélectionneur national impactent lourdement le moral des joueurs. Il va de soi aussi que l’instance suprême du football national, dont la gestion est par ailleurs irréprochable et les résultats sont fort probants, se trouve dans une situation peu enviable. D’où l’obligation de se séparer de lui.

En attendant, plusieurs noms sont avancés pour la succession de Vahid Halilhodzic: Walid Regragui, Houcine Ammouta et même Badou Zaki. Mais sans se perdre dans les conjectures, le choix aurait déjà été fait et devrait être annoncé quelques jours après le match de ce lundi.

Mais avant tout, le sélectionneur devrait être informé de la décision de la FRMF de mettre fin à son bail. Un divorce auquel, apparemment, tout le monde est préparé. Il reste à ce qu’il se fasse dans les règles du jeu. Mais connaissant bien le patron du football marocain et son sens de la mesure, il ne devrait pas y avoir d’embûches.