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Rachid Talbi Alami dans le collimateur des parlementaires

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Kiosque360. Financement flou des fédérations, régression des performances du sport marocain, l’affaire du boxeur Hassan Saada, les scandales liés au dopage… des parlementaires, avec à leur tête Nawal El Moutawakil, ont critiqué sévèrement la politique sportive du gouvernement.

Qui de mieux qu’une ancienne ministre de la Jeunesse et des sports, Nawal El Moutawakel, pour critiquer avec virulence l’actuel titulaire du même ministère ? Selon l’édition du 10 mai du quotidien Assabah, la nouvelle star du RNI, a profité des discussions au sein de la commission des affaires sociales au parlement pour tirer à boulets rouges sur le ministre Rachid Talbi Alami.

L’ancienne championne olympique a visé particulièrement le bilan de la direction des sports au sein du ministère, qui porte, selon elle, le poids de la responsabilité de la mauvaise gestion du dossier des subventions accordées aux différentes fédérations en l’absence de critères objectifs. La députée Rniste a accusé le responsable de la direction des sports, Mustapha Azeroual, de l’échec des contrats-programmes signés avec plusieurs fédérations qui n’ont eu aucun effet positif sur le sport marocain.

Et c’est au tour de la députée Usfpiste, Ibtissam Merras, d’évoquer le recul net du sport marocain lors des JO de 2012 et 2016, ainsi que les scandales des athlètes marocains ayant trempé dans des affaires de dopage, et du viol présumé qui a conduit à l’arrestation du pugiliste Hassan Saada, qui attend toujours son procès à Rio, au Brésil. 

Selon Assabah, Ibtissam Merras a rappelé à Rachid Talbi Alami l’échec du programme de développement du sport de haut niveau qui a bénéficié d’un soutien royal de 330 MDH, sans résultat probant.

La députée a également pointé du doigt la question des stades de proximité construits dans des zones où règne la fragilité sociale, et où les jeunes sont illégalement astreints à l’obligation de payer une somme d’argent pour en profiter. Enfin, Ibtissam Merras a taxé d’illégal le Comité national olympique marocain (CNON), dont le secrétaire général, Nourredine Ben Abdenbi, en est également le trésorier. Un cumul de postes qui en fait une institution entachée d’illégalité, indique-t-elle.

Par Ismail El Fassi

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