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Wydad: la junte algérienne derrière la fuite de Djamel Benlamri?

Djamel Benlamri, footballeur algérien. © Copyright : DR
En stage avec le Wydad de Casablanca, avec lequel il venait de s’engager, le défenseur algérien Djamel Benlamri est parti sur la pointe des pieds sans prévenir ses responsables. Les détails croustillants de cette fuite qui porte la marque de la junte algérienne.

Djamel Benlamri, défenseur central algérien de 33 ans, se trouvait vendredi 27 janvier en stage au Complexe Mohammed VI de football avec le Wydad de Casablanca, en prévision de la Coupe du monde des clubs.

Mais sans crier gare, le joueur a pris la poudre d’escampette, prenant de court les responsables du Wydad. Une fuite dont les tenants et les aboutissants laissent pantois et interrogateur.

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, le journaliste algérien Aboud Hichem met la lumière sur cette affaire qui porte la signature de la junte algérienne.

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«Djamel Benlamri a quitté le Wydad et le Maroc pour rentrer en Algérie, dans la nuit. Le fait est qu’il a été appelé à effectuer son service militaire», explique-t-il, en s’étonnant que le joueur n’avait jamais fait l’objet d’une telle convocation quand il évoluait dans d’autres pays, dont la France et le Qatar.

Et de s’interroger: «Pourquoi des joueurs internationaux algériens, comme Riyad Mahrez et Ismaël Bennacer, n’ont jamais été inquiétés et sommés de rentrer pour effectuer le service militaire?»

Aboud Hichem conclut son intervention avec une diatribe à l’encontre de la junte militaire qui gouverne d’une main de fer l’Algérie, en s’indignant que des joueurs de renom fassent l’objet de chantage et menace pour la simple raison que leur nom est associé à l’ennemi juré qu’est le Maroc.

Par Khalid Mesfioui

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2 commentaires /

  • KaWa
    Le 30 Jan. 2023 à 16h51
    Service militaire à 33 ans, il n'y a qu'eux pour y croire.
  • adil
    Le 29 Jan. 2023 à 15h03
    comprenez-le, un algérien de 33 ans s'engageant avec un club d'un pays classé "ennemi classiqui" c'est porter la trahison sur son dos jusqu’à sa mort. mais tout de même l'algérien "type" a toujours soutenu qu'il ne craint personne et fier même de ses bévues, qualifiant le marocain de "lâche", mais alors, avec ces 2 qualités, pourquoi ce joueur ne s'était-il pas confié en aparté avec son président et confié sa "peur", style : "désolé, on m'a menacé, du coup ma famille restée au bled aussi, les cabranates ça rigole pas, alors je m'en vais, si ça s'arrange entre le Maroc et mon pays je reviendrais et si y a guerre je ne souhaite pas être forcé de tirer "droit au but contre vous"
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