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Ses regrets, la CAN, le Mondial, Halilhodzic… Sofiane Boufal dit tout

Soufiane Boufal contre le Gabon, le 18 janvier 2022. © Copyright : DR
C’est en homme posé et serein que Sofiane Boufal aborde, lors d’une récente sortie médiatique, des parties de sa carrière. A 28 ans, l’international marocain, qui reconnait avoir été «en mode fougueux», semble avoir trouvé ses repères. Il s’exprime avec délicatesse mais surtout en toute sincérité. Voici ses nouvelles révélations.

Dans une interview fleuve accordée au magazine du Onze Mondial, parue ce jeudi 30 juin, Sofiane Boufal revient sur sa carrière. Le Lion de l’Atlas s’exprime avec délicatesse et surtout en toute sincérité.

Il avoue d’emblée un épisode sombre dans son parcours, après avoir manqué le Mondial 2018 en Russie. «Le déclic a eu lieu en 2018, après ma saison difficile à Southampton. On a connu la relégation, le coach ne me faisait pas trop jouer, je ne comprenais pas pourquoi. La concurrence n'était pas saine, parfois, je méritais de jouer et je ne jouais pas, ou alors, il me faisait jouer dans des moments un peu difficiles. Dans ma tête, ça a vrillé et j’ai multiplié les erreurs. Toutes ces erreurs m’ont fait louper la Coupe du Monde 2018. Ça m'a mis une grosse claque. Tu sais pourquoi? Parce que c’est moi qui ai donné le bâton pour me faire battre. Depuis, je me suis juré que tout ça n’allait plus jamais se reproduire», a-t-il reconnu.

L’attaquant marocain, considéré parmi les meilleurs dribbleurs au monde, avoue aussi: «Bien sûr que j'ai des regrets, mais ce n’est pas fini. Je ne vais pas te sortir un long discours sur le regret. Je suis encore jeune, j'ai le temps, je suis à 40-50 % de mes capacités. Si j'arrive à me retrouver dans un environnement d’envergure, je sais de quoi je suis capable. J'attends juste ce moment-là. J'aurai un regret si tout s’arrête sans avoir eu cette opportunité…»

Quant à son choix pour Angers SCO, dont il est le métronome, Boufal se dit pleinement heureux et convaincu.

Au sujet des Lions de l’Atlas, il ditqu' «en sélection du Maroc, on a des objectifs élevés, même si on n’a pas réussi à aller au bout à la CAN. On a réussi à se qualifier pour la Coupe du Monde, des challenges excitants se profilent», ajoutant que «le peuple marocain est passionné de foot, c’est vraiment impressionnant».

Sofiane Boufal met également en évidence sa relation avec le sélectionneur national: «Avec Vahid Halilhodzic, on entretient une relation professionnelle et centrée sur le football. Ce qui est bien avec lui, c'est qu'il te dit ce qu'il attend de toi. Je savais exactement ce qu'il attendait de moi par rapport à mes qualités».

Par Le360sport

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