Ses premiers signes de fatigue, l'Espagnol les a montrés quand on pensait le match plié à 4-0 dans la seconde manche. Il lui a alors fallu alors resserrer la vis alors que le Serbe, 25e mondial, venait de prendre trois jeux de suite.
Mais à part ce petit coup de mou final, qui lui laisse une marge de progression dans l'optique de Roland-Garros qui débute dans moins de dix jours, le Majorquin a plutôt donné l'impression d'avoir déjà trouvé la bonne carburation.
L'Espagnol vise à Rome un dixième titre avant, peut-être, de décrocher une 20e victoire en grand chelem pour rejoindre Roger Federer, absent jusqu'en 2021 en raison d'une double opération au genou droit.
Mais ce record "n'est pas une obsession", a assuré le N.2 mondial après sa victoire.
Interrogé en conférence de presse sur la perspective de disputer les demi-finales et la finale à Rome devant 1.000 spectateurs, une jauge finalement autorisée vendredi par le ministre italien des Sports, l'Espagnol s'est montré favorable: "Si c'est suffisamment sûr, c'est fantastique. Je suis sûr que tout sera fait de la meilleure des façons, même si 1.000 spectateurs ce n'est pas beaucoup, au moins c'est quelque chose", a-t-il dit.
Nadal dispute à Rome son premier tournoi depuis plus de six mois, en raison de l'interruption des compétition due à la pandémie de coronavirus et sa décision de ne pas disputer les tournois aux Etats-Unis, fin août et début septembre.
En quart de finale, samedi, il rencontrera l'Argentin Diego Schwartzman (tête de série N.8), un joueur que Nadal a déjà battu neuf fois (sans jamais perdre) depuis 2013.