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Roland-Garros: atterrissage réussi pour Nadal, Thiem et Serena, pas pour Medvedev

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Rafael Nadal, pas familier des conditions automnales de ce Roland-Garros, a réussi ses débuts lundi, tout comme Dominic Thiem, tout frais vainqueur de l'US Open, et Serena Williams, mais pas Daniil Medvedev.

Nadal avec maîtrise
Face aux conditions "probablement les plus difficiles (qu'il a) jamais connues à Roland-Garros", Nadal s'est montré convaincant pour son premier match : le N.2 mondial a dominé 6-4, 6-4, 6-2 le Bélarusse Egor Gerasimov (83e) en un peu plus de deux heures.

Rassurant pour l'Espagnol, à court de repères même sur sa terre chérie, après plus de six mois sans compétition à cause de la pandémie de Covid-19, et qui débarquait à Paris avec seulement trois matches dans les jambes - deux victoires et une défaite (contre Schwartzman) à Rome il y a deux semaines.

"C'est un Roland-Garros complètement différent de d'habitude, les conditions météo sont très difficiles" mais "je vais jouer mes matches avec l'attitude la plus positive possible", a promis "Rafa", tenue bleue raccord avec les masques chirurgicaux recouvrant les quelques centaines de visages disséminés dans les tribunes du court Philippe-Chatrier, qui n'a pas eu à faire face à un temps aussi froid, venteux et humide que la veille.

L'enjeu de la quinzaine parisienne est historique pour le Majorquin: s'il triomphait pour la treizième fois à Roland-Garros, il égalerait le record de vingt couronnes en Grand Chelem établi par Roger Federer (convalescent après une double opération du genou droit).

Son rival N.1, Novak Djokovic, fait lui son entrée en lice mardi.

Medvedev allergique
Printemps ou automne, Roland-Garros ne lui réussit décidément pas : en quatre tentatives depuis 2017, Daniil Medvedev n'a toujours pas gagné le moindre match Porte d'Auteuil. Cette fois, c'est le Hongrois Marton Fucsovics (63e) qui l'a stoppé en quatre sets (6-4, 7-6 (7/2), 2-6, 6-1) à l'approche de minuit, sur un court Suzanne-Lenglen déserté ou presque, à la lumière des projecteurs étrennés pour cette édition 2020.

Depuis la reprise post-Covid-19 du circuit mi-août, le N.5 mondial a atteint les quarts de finale au Masters 1000 de Cincinnati et le dernier carré à l'US Open - tous les deux joués à Flushing Meadows. Mais le Russe avait perdu l'unique match qu'il avait disputé sur ocre, à Hambourg la semaine dernière (contre Humbert).

Son énervement en fin de deuxième set lui a coûté cher : mené 6-3 dans le jeu décisif, Medvedev a écopé d'un point de pénalité pour avoir fracassé sa raquette, synonyme de manche perdue.

Sorties de piste précoces également pour Gaël Monfils, Fabio Fognini et Félix Auger-Aliassime.

Thiem comme à la maison
Les conditions automnales rappellent à Dominic Thiem sa jeunesse autrichienne. Elles lui ont réussi pour ses retrouvailles avec le circuit deux semaines après son sacre à l'US Open, obtenu au bout d'une finale crispante contre Alexander Zverev: le N.3 mondial, qui avait hérité avec Marin Cilic d'un ancien vainqueur en Grand Chelem dès le premier tour, n'est pas tombé dans le piège.

Globalement solide et de plus en plus percutant au fil du match, Thiem a rapidement trouvé ses marques pour écarter le Croate 6-4, 6-3, 6-3 en à peine plus de deux heures.

"Je suis Autrichien, je sais ce que c'est de jouer dans ces conditions froides. Quand j'étais junior et quand je jouais des Futures (la 3e division du tennis, NDLR), c'était tout le temps comme ça, dix, quinze degrés. J'adore quand le court n'est pas trop rapide et que j'ai du temps (pour poser mon jeu) en fond de court", raconte-t-il.

"Je me suis senti bien dès que je suis arrivé", assure Thiem. Le message est passé.

Décollage poussif pour Serena
Comme Thiem, la dernière sortie de Serena Williams remontait à New York (battue en demi-finale par Azarenka) et la championne américaine entamait Roland-Garros sans avoir disputé le moindre match sur terre battue en 2020.

Mais à l'inverse de l'Autrichien, Williams a eu besoin d'un set - long de 72 minutes - pour se mettre en jambes. Menée 4-2, puis 5-4 service à suivre pour son adversaire et compatriote Kristie Ahn, elle s'en est sortie au jeu décisif. Ahn n'a plus inscrit le moindre jeu ensuite.

A tout juste 39 ans - elle les a fêtés samedi - la championne américaine est lancée une fois de plus à la conquête du record absolu de 24 trophées en Grand Chelem détenu par l'Australienne Margaret Court. Mais elle n'a plus dépassé les huitièmes de finale à Paris depuis 2016 (finale).

C'est déjà fini pour la finaliste sortante, la Tchèque Marketa Vondrousova, et pour l'ex-N.1 mondiale Angelique Kerber.

Par Le360 (avec AFP)

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