Aéronautique: les fortes ambitions du Maroc pour 2020

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Revue de presseKiosque360. Les opérateurs de l’aéronautique au Maroc sont très optimistes quant à l'avenir de leur secteur. Ils comptent ainsi, à l'horizon 2020, doubler leur chiffre d’affaires à l’export et créer quelque 23.000 emplois. Plus de 100 nouveaux acteurs sont attendus à terme.

Le 01/06/2016 à 02h11

Les atouts du Maroc en matière d’aéronautique sont indéniables. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte d'ailleurs que la plateforme marocaine est partie à l’assaut des donneurs d’ordre internationaux, depuis hier 31 mai, à l’Advanced Manufacturing Meeting Clermont-Ferrand (AMMCF), en France.

Le salon, ouvert jusqu'au 2 juin, connaîtra la participation de 136 entreprises venant de 13 pays différents. Au cours de cet événement, plus de 3.500 rendez-vous BtoB sont prévus. Selon un expert de Maroc Export, cité par L’Economiste, l'AMMCF «intervient dans le cadre du plan d’accélération industrielle 2014-2020 et suite au lancement des quatre premiers écosystèmes aéronautiques». L’organe de promotion des exportations assure, à cet effet, la participation marocaine.

Le savoir-faire marocain en la matière regroupe plusieurs corps de métier, de l’assemblage à l’ingénierie, en passant par le système électrique-câblage et harnais (EWIS) et l’entretien-réparation et révision (MRO). L'AMMCF permettra donc aux opérateurs «d’observer et d’étudier les tendances du secteur, et ce en participant aux ateliers et aux conférences». Cette rencontre permettra, surtout, de «développer des contacts cibles tels que les donneurs d’ordre et les investisseurs étrangers».

Il faut dire que les ambitions de la filière locale sont importantes. Le secteur, qui vise à accélérer sa croissance d’ici 2020, compte ainsi créer quelque 23.000 nouveaux emplois et doubler son chiffre d’affaires à l’export pour atteindre 16 milliards DH au terme des prévisions. «Les industriels se sont aussi engagés à attirer 100 nouveaux acteurs sur la plateforme marocaine, et à assurer un taux d’intégration locale de 35%».

Par Rachid Al Arbi
Le 01/06/2016 à 02h11