Call center: Un ténor s’installe à Fès

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Revue de presseKiosque360. Acticall, quatrième opérateur mondial, a choisi de s'installer à Fès. Il faut dire que la ville dispose de nombreux atouts. Les détails.

Le 12/10/2015 à 23h39

Le groupe Acticall, acteur majeur sur le marché français et 4ème opérateur mondial, a décidé d'installer ses quartiers dans le parc Fès-Shore.Selon L'Economiste, dans son édition du 13 octobre, il s'agit d'un véritable événement au sein de la capitale spirituelle du royaume. A tel point que Omar Yaghzi, le DG de Medz, filiale de la CDG et aménageur du fameux parc, accompagnera Laurent Uberti, président fondateur d'Acticall, pour l'inauguration de sa nouvelle plateforme. Preuve encore, s’il en faut, de l'ampleur que l'on souhaite donner à l’installation d’Acticall à Fès: le wali de la région, le maire et la presse sont conviés à cette inauguration.

Pour l'instant, l'entreprise a signé un contrat de location de six ans avec Fès-Shore. La ville de Fès dispose d’ailleurs d'un potentiel de ressources humaines important, bien que parfois mal ou peu qualifiées. Positionnée comme une tiers-2-city (ville de plus d'un million d'habitants et loin des grandes métropoles) pour l'offshoring, Fès offre aujourd'hui une économie moyenne de coût de structure comprise entre 15 et 20%, en comparaison à Casablanca et Rabat. En outre, Fès-Shore offre plusieurs avantages fiscaux et jouit (une première!) de la mise en place d'un nouveau modèle télécoms basé sur une infrastructure 100% fibre optique, un accès ouvert aux trois opérateurs, un catalogue de prix spécialement étudiés pour la zone et une palette de services à valeur ajoutée. De plus, le prix du loyer est des plus compétitifs (de 75 à 90 DH/m2 HT) par rapport au ratio qualité, espace et équipement des bâtiments. La première tranche de ce parc (1600 m2) est d'ailleurs occupée à 50%, notamment grâce à l'Université Euromed et Acticall.

Acticall ne profite pas seulement des avantages fassis: il en offre également à la ville, notamment par la création de 450 emplois d'ici la fin 2016 et qui sait, peut-être, un nouvel élan en matière d'investissements

Par Sanae El Asrawi
Le 12/10/2015 à 23h39