Dakhla accueille près de 170 journalistes et voyagistes

169 journalistes et voyagistes français, anglais, italiens et scandinaves sur la plage de sable fin de Dakhla.

169 journalistes et voyagistes français, anglais, italiens et scandinaves sur la plage de sable fin de Dakhla.

La Capitale de l’extrême sud marocain marque sa différence avec le reste des destinations. Elle est en train de se positionner dans le tourisme d’hiver.

Le 10/03/2015 à 12h30

Elle a beau être située à l’extrême sud du Royaume, la région de Dakhla est décidément au centre de toutes les attentions depuis le mois de février. Les évènements s'y suivent, tous plus intéressants les uns que les autres et avec de prestigieux hôtes. Dakhla vient d’accueillir 169 journalistes et voyagistes français, anglais, italiens et scandinaves qui y ont séjourné de mercredi à vendredi, la semaine dernière, dans le cadre d'un press trip organisé par l’Office national marocain du tourisme (ONMT). L’objectif est clairement de promouvoir la destination qui reste encore confidentielle, alors qu’elle a tout le potentiel pour convaincre. Rien n’a été négligé: du Vol direct Paris-Dakhla spécialement affrété, au séjour entièrement pris en charge. Le timing non plus n’est pas anodin. L’ONMT a sans doute voulu profiter du réchauffement des relations entre l’Hexagone et le Royaume, mais tient surtout à vendre aux Européens l'hiver chaud de Dakhla.

Un hiver aux allures d’étéAuparavant, "La Saharienne", raid qui s’est déroulé du 17 au 24 février, avait focalisé l’attention des amateurs de sport. Prochainement, le forum Crans Montana, prévu à partir du 19 mars, permettra de clôturer un hiver saharien riche en évènement. Les invités et participants à ces rencontres ou voyages ont eu l’occasion de réaliser que l’hiver de Dakhla avait des allures d’été. La température moyenne en journée est largement supérieure à 20°C. Aujourd’hui, avec de tels évènements, Dakhla montre clairement qu’elle a la possibilité de se différencier. Il reste néanmoins à améliorer l’offre hôtelière et d’animation.

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 10/03/2015 à 12h30