Immobilier: les petites superficies ont la cote

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Revue de presseKiosque360. Alors que de nouveaux quartiers de villas, à Casablanca, deviennent des zones immeubles, de plus en plus de promoteurs s’orientent vers la production de studios pour mieux coller à la demande.

Le 27/06/2016 à 23h01

Légère bouffé d’oxygène pour les promoteurs immobiliers en ville, constate le journal Les Eco dans son édition du mardi 28 juin. Les opérateurs, qui réclament depuis plusieurs mois l’ouverture du foncier à plus de verticalité, semblent voir une partie de leur requête acceptée par l’administration. A Casablanca, plusieurs nouveaux immeubles sont autorisés à la construction dans des quartiers jusqu’ici exclusivement consacrés aux villas.

A Socrate, Riviera, ou encore non loin du quartier Palmiers, des immeubles en R+3 ou R+4, comprenant des studios «haut standing», sont construits ou en cours de construction. Les promoteurs vont là où s'exprime la demande. Et il y en a de plus en plus pour ce genre de studios. Pour les professionnels du secteur, la demande en logement tend au rajeunissement et les jeunes cadres qui s’installent en ville préfèrent commencer par opter pour un logement proche des commodités et peu engageant en termes de mobilier. Dans ce contexte, il est tout à fait normal que l’on s’oriente vers de petites surfaces.

Ainsi, ces petites surfaces cartonnent à la location, malgré le coût relativement important du foncier. A titre d’exemple, pour un 55 m2 dans le quartier Riviera, le prix de vente peut aller jusqu’à 1 million de dirhams et le prix de location se situe entre 7.000 et 9.000 dirhams par mois. En tout cas, la demande reste suffisamment importante pour décider les promoteurs à investir cette niche. Et ainsi, 25.000 nouveaux ménages arrivent annuellement à Casablanca: parmi eux, une imortante clientèle à la recherche d’une proximité au centre-ville.

La disponibilité du foncier et sa cherté constituent toutefois une difficulté importante, tant pour les promoteurs que pour les acquéreurs. C’est pourquoi ces nouveaux immeubles sont vendus en petites surfaces afin d’amortir le coût du foncier. Les appartements de grandes superficies tendent de plus en plus à disparaître, surtout au centre-ville. Pour les promoteurs, la construction d’appartements à 300 m2 équivaut à un gaspillage de foncier.

Par Fayçal Ismaili
Le 27/06/2016 à 23h01