Le déficit commercial se creuse

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Revue de presseKiosque360. La balance commerciale voit sa situation se dégrader à un mois de la fin d’année. Le déficit se creuse en bonne partie en raison de la hausse de la facture énergétique et des produits finis de consommation.

Le 18/12/2017 à 23h41

Le besoin de la balance commerciale ne s’estompe pas, bien au contraire. Il se creuse encore à un mois de la clôture de l’exercice. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que le déficit commercial s’aggrave de 172,7 milliards de dirhams, ce qui correspond à quelque 5,6 milliards de plus sur une année. Le quotidien constate «une hausse plus importante, en valeur absolue, de l’import par rapport aux exportations, avec une amélioration des achats de 24,8 milliards de dirhams contre une progression d’à peine 19,4 milliards de dirhams des exportations.»

L’importance des importations (395,9 milliards de dirhams) est principalement attribuable à l’accroissement des approvisionnements en produits énergétiques. Par ailleurs, les produits finis de consommation ont augmenté d’un peu plus de 4,4 milliards de dirhams. Ils concernent principalement les voitures de tourisme, les pièces pour véhicules, ainsi que les textiles et l’habillement. Les biens d’équipement, les demi-produits et les matières premières suivent le même trend. Le journal constate que les produits alimentaires, notamment les blés et orges, baissent.

En face, les exportations sont portées par la hausse des ventes de la totalité des secteurs, en particulier des phosphates et dérivés, de produits agricoles et agro-industriels, du secteur automobile, du textile et cuir et de l’aéronautique (près de 76% de la hausse totale des exportations).

Pour ce qui est de la balance des paiements, les recettes touristiques s’apprécient de 6,5% à 64,3 milliards de dirhams, alors que les transferts MRE progressent de 3% à 59,6 milliards de dirhams. Dans ce sillage, les investissements directs étrangers (IDE) s’améliorent de 14,6% à 22,1 milliards de dirhams.

Sur le chiffre d’affaires des industries manufacturières réalisé en 2014 (434 milliards de dirhams), près du quart a été généré par le commerce extérieur. Ces industries ont été à l’origine d’une production de 409 milliards de dirhams avec une valeur ajoutée qui atteint 93,9 milliards de dirhams. Le journal remarque, au niveau de la structure par sous-secteur, la prédominance de trois principales branches d’activité: la chimie et parachimie, l’agroalimentaire et les industries métalliques et mécaniques.

Par Rachid Al Arbi
Le 18/12/2017 à 23h41