Maroc-Espagne: Pour un renforcement des échanges commerciaux

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Revue de presseKiosque360. Les échanges commerciaux entre le Maroc et l'Espagne évoluent, malgré quelques soubresauts politiques qui viennent ralentir cet élan.

Le 10/06/2015 à 03h21

 Les échanges évoluent au gré des soubresauts politiques qui caractérisent les relations entre les deux pays, souligne L’Economiste dans sa livraison de ce mercredi 10 juin. L’Espagne a ainsi détrôné la France et est actuellement le premier partenaire commercial du Royaume. Une position acquise sur la base de la formule du «matelas d’intérêts», qui structure en bonne partie la stratégie du voisin du nord vis-à-vis du Maroc, précise le journal. Pour Madrid, le Maroc représente son neuvième marché mondial, le deuxième hors UE juste derrière les Etats-Unis et le premier sur le plan africain.

Du côté des échanges commerciaux, la balance commerciale est bel et bien en faveur de l’Espagne. Notons que le Maroc importe l’équivalent de 6,14 milliards de dollars. Pour sa part, Madrid importe 5,3 milliards de dollars. L’Economiste précise que l’offre marocaine englobe principalement les textiles, suivis des machines, appareils et matériels électriques. Les produits de la mer, les fruits et légumes, les voitures de tourisme et pièces de rechange automobile, les engrais ou encore les préparations de viandes et de poissons tiennent de même une place non négligeable.

A l’import, le Maroc achète essentiellement les combustibles minéraux/huiles minérales et lubrifiants, des machines/appareils électriques, des engins, des matières en plastique et ouvrages, la fonte/fer et l’acier ou encore le cuivre et ouvrages. Soulignons que les deux pays viennent tout juste de tenir leur onzième Rencontre de haut niveau. Une réunion au sommet qui a vu les deux parties s’engager en faveur de l’émergence d’un cadre économique propice à plus d’échanges commerciaux, de flux d’investissement ou encore de joint-ventures dans des secteurs émergents (énergies renouvelables, automobile, agroalimentaire ou encore gaz naturel), fait remarquer le journal. Il faut dire que le contexte international pousse les entreprises espagnoles à opter pour le Maroc, compte tenu de la proximité géographique. L’Economiste souligne qu’on compte actuellement un peu plus de 800 entreprises, en grande partie des PME, opérationnelles et réparties sur Casablanca, Rabat et Tanger.

Par Ismail Benbaba
Le 10/06/2015 à 03h21