Une nouvelle autoroute Casa–Rabat dans le pipe

Dr

Revue de presseKiosque360. Longue de 60 km, une nouvelle autoroute Casa–Rabat est en projet chez Autoroutes du Maroc. Les études sont déjà ficelées et la société publique espère une décision politique rapide, le plan national des autoroutes avançant au ralenti.

Le 22/10/2017 à 20h29

Le deuxième plan national des autoroutes tarde à être approuvé. Or, certains projets semblent trop urgents pour attendre l’achèvement du processus législatif, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans son édition du 23 octobre. Le quotidien, qui cite des sources au sein d’Autoroutes du Maroc, rappelle que ce plan autoroutier est dans le pipe depuis 2016, dans le cadre du projet des nouveaux axes à réaliser à l'horizon 2030. Or, la mise en place de certains tronçons est urgente, car il devient vital de décongestionner le trafic. Un problème que connaît notamment l’autoroute Casa–Rabat, qui souffre incontestablement du trafic le plus dense de tout le réseau. Certes, le tronçon a été entièrement élargi à 2x3 voies depuis décembre 2012, mais il se trouve que, malgré cet élargissement, l’axe devrait parvenir à saturation en 2021. Chez Autoroutes du Maroc, la solution est déjà prête: il s’agira de construire une nouvelle autoroute en site propre plus à l’Est, c’est-à-dire plus éloignée du littoral, ce qui lui vaudra d'ailleurs l’appellation d’autoroute continentale.

Selon les sources du quotidien, le dossier du projet serait déjà ficelé. En effet, les études seraient entièrement achevées et l’assiette foncière entièrement identifiée pour, entre autres, lancer les futures expropriations. Pour ce qui est du tracé, la nouvelle autoroute sera longue de 60 km et devra relier directement la voie de contournement de Rabat, probablement à hauteur de Tamesna, à la nouvelle rocade sud de Casablanca. Le tronçon passera non loin de l’aéroport de Benslimane et trois grands ouvrages d’art, au moins, sont prévus.

Tout est donc visiblement prêt du côté d’ADM. Mais, pour démarrer les travaux, il faudra attendre une décision «politique», à savoir celle du ministère de l’Equipement. 

Par Fayçal Ismaili
Le 22/10/2017 à 20h29